amandine crozat - soonyoung lee - jungyeon min - jayong park - isabelle smolinski
du 31 mars au 9 avril 2009
vernissage mardi 31 mars de 19h à
19h 45 : Présentation de la danse « Salpuri » interprétée par Mee-ae Kim, la danseuse principale de la Compagnie National de Danse de la Corée
du 31 mars au 9 avril 2009
vernissage mardi 31 mars de 19h à
19h 45 : Présentation de la danse « Salpuri » interprétée par Mee-ae Kim, la danseuse principale de la Compagnie National de Danse de la Corée
amandine crozat
Pleine lune, 2009, installation, dimensions variables (Sur le mur à droite Jayong Park)
Icare, 2008, branches sur photographie, 110 x 190 cm
Verticalité, 2,81m, 2008, photographie couleur sur aluminium, 70 x 105 cm
soonyoung lee
Jungle room B, 2008 digital C-print 50x75cm
Dîner avec dessert surprise, 2008 digital C-print 50x75cm
jungyeon min
La photographie est pour moi un substitut de ma propre vision qui ne me suffit pas। Je veux saisir ce qui échappe à nos yeux, ce qui apparaît derrière des portes magiques. Le « vrai » monde, avec les personnes et les lieux de mon quotidien, côtoie un monde scénographique dit fantastique et donne ainsi naissance à des images surprenantes, sortes de mondes parallèles d’où se dégage une grande poésie, qui ne se donnent qu’à l’être en état de rêverie, à l’être dont la contemplation se propose de pénétrer dans l’intimité du réel.
Pleine lune, 2009, installation, dimensions variables (Sur le mur à droite Jayong Park)
Verticalité, 2,81m, 2008, photographie couleur sur aluminium, 70 x 105 cm
soonyoung lee
Mes travaux prennent place au sein de lieux quotidiens, d'intérieurs patinés. Je reconstitue au 1/12e des pièces sous forme de maquettes et je les photographie pendant la nuit en dessinant la lumière avec ma lampe de poche. Le salon est habité par une présence singulière, un hôte inhumain. La végétation qui se développe dans le cadre de la maquette et de la photo est dévorante. Les herbes luxuriantes ont nidifié dans le lit. Elles simulent les imaginations qui poussent dans ma tête. Cette ivraie qui se propage, c'est mon inaptitude à m'insérer raisonnablement dans le monde. C'est aussi une nostalgie de la vie sauvage qui s'oppose à ce confort désuet. Les fruits ou légumes séchés sont la caricature des effets du temps sur nous, aussi une façon de me voir avec humour.
The thinking growing उप, 2008 digital C-print 40x64cmJungle room B, 2008 digital C-print 50x75cm
Dîner avec dessert surprise, 2008 digital C-print 50x75cm
jungyeon min
Une improbable conjonction d'influences (comme le sont beaucoup de vies humaines) m'a conduite à l'élaboration d'un langage personnel. Pêle-mêle s'y croisent Deleuze et la pression inconsciente de tous les évènements de ma vie, ainsi qu'une recherche incessante de la destruction du temps linéaire, par la représentation simultanée d'états diachroniques. J'ai ainsi peu à peu construit un monde au-delà de mon monde réel, chaque travail enrichissant la précision du suivant. Les techniques ont suivi en parallèle, figurant le côté matériel et physique de ce monde en cours de complexification, dans lequel je cherche, tableau après tableau, le sens simple et fondamental.
4minutes 2009 acrylique sur toile 150x200cm
jayong park
Mes travaux nous permettent de débusquer où se cache l’important, l’essence des choses ou l’origine qu’on ne perçoit que difficilement qui proposent un regard particulier imprégné d’éléments naturels et de reflets de l’espace habituel et réclament de notre part une certaine réflexion.
A travers mes travaux, les approches duelles du regard nous ont mené à appréhender la notion d’existence pure sous-jacente dans chaque apparence, dans chaque origine. Tout se modifie avec le temps. Ces apparences si changeantes nous indiquent-elles où se trouve l’essence de toute chose? La nature ne s’incarne jamais dans une seule forme : elle change constamment, mais préserve ses origines. La nature est autour de moi, à mes pieds. Pourtant, il n’est pas évident de l’apercevoir vraiment et d’en profiter réellement.
Regard sur l’éveil, photographies, 70 cm x 100 cm, 2008
Ombre diffuse comme un parfum, au seuil du regard, installation parfumée,
deux boîtes de 45 cm x 30 cm x 10 cm, 2007
isabelle smolinski
Dans les séries exposées, l'accumulation oblige le regard à s'attarder séparément sur les divers éléments pour y distinguer chaque chose et la déterminer, alors que ces même objets passent inaperçus dans notre quotidien.
Le regardeur est ainsi libre d'isoler l'objet de son choix. Tout le charme de cette pratique de la nature morte est lié à l’immortalisation de ces objets extraits du quotidien sensuel, qui ont un goût ou un parfum particulier. Ces défigurations, car mis en scène, d'objets font sentir tout le plaisir sensitif de la manipulation du langage, des liens entre verbe et sensation.
Le travail plastique d’Isabelle Smolinski est imprégné ici du monde de l’art culinaire. L’aliment est omniprésent à travers toutes les propositions de cette série et semble utilisé pour souligner, à la manière d’une vanité, que nous sommes faits de chair qui fourmille d’essaims de bactéries, de fluides corporels. Elle présente le monde comme livré à l’altération, à l’instabilité et au changement, elle dénonce la relativité de la connaissance et la vanité des activités humaines face aux cycles de putréfaction qui rythment notre horloge biologique.
Le regardeur est ainsi libre d'isoler l'objet de son choix. Tout le charme de cette pratique de la nature morte est lié à l’immortalisation de ces objets extraits du quotidien sensuel, qui ont un goût ou un parfum particulier. Ces défigurations, car mis en scène, d'objets font sentir tout le plaisir sensitif de la manipulation du langage, des liens entre verbe et sensation.
Le travail plastique d’Isabelle Smolinski est imprégné ici du monde de l’art culinaire. L’aliment est omniprésent à travers toutes les propositions de cette série et semble utilisé pour souligner, à la manière d’une vanité, que nous sommes faits de chair qui fourmille d’essaims de bactéries, de fluides corporels. Elle présente le monde comme livré à l’altération, à l’instabilité et au changement, elle dénonce la relativité de la connaissance et la vanité des activités humaines face aux cycles de putréfaction qui rythment notre horloge biologique.
sans titre photographie numérique 2008
sans titre photographie numérique 2008
sans titre photographie numérique 2008