16 décembre 2013


Vendredi 20 décembre, 20 h 30, nous vous invitons à une soirée festive, la dernière de l'année 2013 à EASF:
dès 19H AMBIANCE MUSICALE ORCHESTRÉE PAR JONATHAN KOUBY
apero mix 
( psychedelic pop from lowlands, korean folk , japanese showa , musique du monde )

Serenata primitive / Jonathan kouby & guests
installation sonore  
des sociétés dites traditionnelles ou sans écriture 
contemplation auditive et visuelle 
Présentation de formes anciennes accompagnés d'une sérénade primitive, composition jouée et arrangée 
(harmonium, bande magnétique, tourne-disque, musique traditionnelle et musique folklorique …) 
avec la participation de Taiki YUZAWA : installation et projection vidéo.
entrée libre

22 novembre 2013

PROLONGATION de l'exposition ! Jusqu'au 7 decembre (tlj de 15h à 19h) et pour fêter ce dernière et très belle exposition de l'année de EASF, nous vous proposons un petit concert de musique electro,de Taiki YUZAWA à 19h30 samedi 7 décembre, venez nombreux!
Isshu'n - Le plus court moment

Vernissage le jeudi 28 Novembre de 18h à 22h
 du 28 Novembre au 04 Décembre 2013

Nikolay Georgiev
Yoshihiro Koga
 Laureline Lê
 François Maurin
Thomas Tardivo 

Isshu'n, c'est l'instant fugace, celui qui s'achève avant même qu'on en ait pris conscience. C'est la temporalité limitée de la rencontre de cinq artistes, de leur cohabitation dans un espace restreint, des pièces qui s'entrechoquent avant d'être séparées de nouveau. C'est aussi le moment de l'approche de l'oeuvre, de la confrontation physique avec elle ; expérience irréductible aux mots, qui n'appelle pas d'explication supplémentaire. La présence des pièces suffit - elle doit suffire.

Isshun is the very short moment, the one that stops before you even realised. It's the short time of the meeting of 5 artists, oh their cohabitation in a limited space, the pieces that come in contact before being separated again. It's also the moment of the meeting with the work of art, the physical confrontation with it ; an experience that you cannot reduce to words, that doesn't need any other explanation. The presence of the pieces is enough - it has to be enough.

 

8 novembre 2013

OÙ ES-TU ?
Vernissage Jeudi 14 Novembre 2013

Exposition Le 14-17 novembre 2013
CHU Hongrui, CUI Baozhong, SHEN Shan, TIAN Dexi, TIAN Xue, ZHANG Hui, ZHENG Le.


C'est désormais devenu une banalité : la mondialisation a transformé le monde en un "village planétaire". Grâce aux technologies modernes, comme par exemple le système GPS, il est relativement facile de se localiser géographiquement.
Nous sommes chinois, mais nous vivons actuellement en France et nous parlons français.
De l’Orient à l’Occident, nous traversons l’espace et le temps. Nos expériences personnelles se mêlent aux identités plurielles. Dès lors, nous posons la question suivante : "où es-tu"?
Pour notre exposition, nous avons choisi un lieu au nom évocateur : "Espace des arts sans frontières". Oui, l’art dépasse les frontières, mais les artistes ont besoin d’une place pour subsister et pour créer. Notre démarche consiste donc à tenter de nous situer dans cet univers mondialisé.
A l'expérience individuelle, s'ajoutent d'autres questionnements touchant des champs tout aussi divers que la biologie, l'économie, la politique ou la religion etc. L'exposition fonctionne comme un dialogue entre les différents domaines, entre les différentes œuvres, ce dialogue devenant lui-même  une œuvre au sein des autres œuvres. Ainsi, nous sommes tous invités à expérimenter le « désordre », la « désorientation » pour reprendre nos places.





12 octobre 2013

Attachment 

Exposition du 17 au 23 Octobre
au vernissage le 17 Octobre partir de 18h




Né autant dans les digressions que dans le dialogue engagé dans le domaine des arts plastiques et la place investie par chacun, ce projet artistique traite des correspondances furtives et sensibles entre trois pratiques distinctes et hétérogènes.
En arrivant à ce qui touchait à l'essentiel dans notre envie d'élaborer une exposition ensemble, c'est à dire notre amitié et notre respect mutuel en tant qu'artiste, s'est formé un protocole de création lié à la correspondance, l'appropriation et l'échange plastique, dans les divers champs qu'explorent nos démarches conjuguées. 
Chaque artiste proposera trois oeuvres, une issue de sa pratique actuelle, ainsi que deux interprétations, représentations de l'univers de l'autre, à travers le prisme de sa propre individualité. Ce protocole instauré permet une réinterprétation du format de l’exposition collective ainsi qu’une rétrospective des origines d’une complicité artistique partagée.C' est un mouvement circulaire qui rate sa trajectoire, crée une boucle ouverte, pour l'autre - l'artiste et le spectateur - et pour "moi", celui qui regarde.

2 octobre 2013

NUIT JAUNE 

NUIT JAUNE est un projet associé aux événements de la NUIT BLANCHE

L’exposition est ouverte la nuit du samedi 5 octobre, de 19h à 1h
mais aussi du jeudi 3 au mercredi 9 octobre 2013
Le vernissage de l’exposition est le vendredi 4 octobre, à partir de 18h30

  Dae-Jin CHOI
Young-Hee KANG
Daphné LE SERGENT
 Masahide OTANI
 Thu Van TRAN
 Le ZHENG


Pour la Nuit Blanche, nous avons souhaité proposer une exposition collective qui rassemble des  artistes d’origine asiatique mais vivant en France depuis plusieurs années. Aussi le titre Nuit Jaune est un clin d’œil qui prend acte avec humour de ce code de couleurs associé à la notion de race.

C’est pourtant à l’intérieur de la culture occidentale que les points de vue de l’exposition se déploient, c’est depuis la Nuit Blanche que se profile la Nuit Jaune. Il n’y est pas question d’identité ou de multiculturalisme mais de pointer quelques enjeux esthétiques liés à l’intégration : codification des formes visuelles tout autant que des comportements.

Ici, le code ne cesse de glisser entre le fait de rendre possible la reproduction d’une idéologie, d’un pouvoir, et l’attraction qu’exercent ses formes pouvant apparaitre pures, délestées de toute signification, miroir et mirage identitaire pour le sujet.

Codes de la beauté pour Le Zheng qui fait d’un dialogue de plateau une fable dialectique sur l’apparence de la légendaire princesse grecque Europe.
Désillusion face aux codes du réel et à leur pouvoir de persuasion Young-Hee Kang.
Code des couleurs chez Thu Van Tran qui utilise la palette de nuances faisant référence aux défoliants employés par l’armée américaine au Vietnam dont le plus connu reste l’agent orange.
Pouvoir des nations, des richesses économiques réduites à l’état de codes et de symboles chez Dae-Jin Choi.
Corps vidé, rendu objet chez Masahide Otani.
Ou même encore codification de l’œuvre d’art après Duchamp, Robert Morris ou Warhol, devenant exercice de style à la manière d’un jeu vidéo pour Daphné Nan Le Sergent.


Remerciements à Julie Navarro et Delphine Vieira de la Mairie du 19ème

16 septembre 2013

Le feu se réfléchit dans l’eau

Vernissage  vendredi 20 septembre 18h-22h
Exposition du 21 au 26 septembre 15h - 19h
Concert 25 septembre 20h

Artistes_
Teyon Kim
Hongsun Min
Chihiro Yamamoto
Hua Yang
Chenni Yu


Curator_

Rebecca Young  


13 août 2013

GARAGE JAURES

Ouverture d'atelier du 16 au 23 août

15h - 19h

Finissage 23 août de 18h - 22h

Mikaël BELMONTE
Baptiste CHENIN
Fanette MUXART

« Qu’est ce que faire de l’art lorsque que l’on fait partie d’un gang de bikers ? »

Cette question est le leitmotiv du "MotorCycle 7Dead 7Alive" et le point de départ de leur démarche réflexive. Les membres du MC 77DA roulent, tout du moins ils courent, comme à rebours de leurs fictions, dans un imaginaire recomposé en prise avec le réel. Ces 4 artistes tentent de déjouer les facilités illusoires que comportent ce type de microcosme, et que véhiculent les images qui y sont attachées.

La question de la posture face à cette entité visuelle qu’est la branche outlaw du motocycle est à cet égard l’un des tronçons sur lequel se portent leurs recherches, loin des clichés véhiculés par les séries américaines...
« Puisque ici mon pote, en France, les quelques rares chapitres qui se sont ouverts ne ressemblent ni plus ni moins qu’à des clubs de vacances pour retraités. Laisse-moi te dire mon pote, nous, on emmerde Olivier Mosset ! »

Cette imagerie prend forme à travers la fascination qui résulte de notre vision hexagonale des States, construite à partir de la relecture inductive de documents personnels et d’archives. (Dans les deux cas, ils sont producteurs de formes.) Parmi les autres tronçons abordés, la question de la fiction, celle d’appartenir à un gang de bikers, occupe une place importante. Cette dernière leur procure un environnement de travail, un contexte, et leur fournit aussi des formes. Cette fiction ayant pour singularité qu’aucun de ces membres ne possède de moto. Ce gang pédestre qui officie à pied plutôt qu’à deux roues, pose alors la question de la possibilité même qu’un tel gang existe.

« Nous mon pote, on est tous des authentiques 1%er. Les tatouages, les vestes en cuir, les couteaux cran d’arrêt et papillons, la passion pour les bastons et le foie couleur whisky. Alors mon pote, viens pas me parler de bécanes – parce que, si on est amputé des cylindrées, c’est une alternative à la facilité, courir ou marcher, c’est déjouer les illusions que comporte ce milieu fermé qu’est la branche outlaw du motorcycle. »

Pistol Vegas, un 77DA témoignant pour la postérité.

28 juillet 2013

traversée

 Exposition Collective
Du 30 Juillet au 04 Août 2013
15h -19h
Vernissage le mardi 30 Juillet
de 18h à 22h
A l’issue d’une résidence d’un mois à l’Espace des Arts Sans Frontières, 3 jeunes artistes venues du continent asiatique, exposeront leurs créations, avec 4 artistes invités, résident à Paris.
L’espace de galerie se verra transformé par plusieurs installations, qui dialoguent avec des peintures, projection vidéo, collages, sculptures autour du thème de la traversée, sous ses multiples interprétations : géographiques, poétiques, émotionnelles, linguistiques…
Avec les artistes et toute l’équipe de l’Espace des Arts, nous serons heureux de vous y retrouver à partir de 18h le mardi 30 juillet, à l’occasion du vernissage.
L’exposition continue tous les jours jusqu’au 4 août.
Rebecca Young, commissaire invitée.


Artistes en résidence

Ahram Kwon (Corée), installation et vidéo
Ayako Nishijima (Japon), peintures
Sato Mika (Japon), installation


Artistes invités
Mélanie Blaison (France), sculpture et papiers
Marc Yuchieh Chan (Taiwan), installation et performance
Hongsun Min (Corée), sculpture et installation
Adeline Parrot (France) Collages et objets


3 juillet 2013

Je te pluierez

Performance: "Je te pluierez"


Le 4 Juillet 2013
la Performance commence à 19h26min 42sec précise

Natalia Villanueva Linares

9 juin 2013

EX
Exposition- Espérance pour la réunification de la Corée
Vernissage 15 Juin à partir de 19h
Exposition du 15-24 Juin
Ouverture 15h -19h


Axel Braun
Benjamin Bichard
Marc Uj Chan
Gabriel Feracci
Mihai Grecu
Romaric Hardy
Jaeha Lee
Shinobu Mikami
Youkyeong Oh
Bohyung Seo
Isabelle Vicherat
Hsinli Wang
Jiyeun Yang
Mengzhi Zheng
RohwaJeong

Commissaire d’exposition Hongsun Min

 http://dmz1andor2.blogspot.fr
m.hongsun@gmail.com


En Corée du Sud, il n’y a pas d’ambassade de Corée du Nord  et, en Corée du Nord, il n’y a pas non plus d’ambassade de Corée du Sud. Entre Coréens du Sud et du Nord, même si, par hasard, on se rencontre dans la rue, il faut s’éviter. 68 ans ont déjà passés depuis la séparation, mais Coréens du Nord et du Sud ont la même origine, les mêmes ancêtres et appartiennent à la même ethnie depuis environ cinq mille ans. Nation divisée, familles éclatées, grand frère et petit frère qui se sont tirés dessus, père et fils qui se sont séparés après avoir pris des positions politiques différentes…

Je me souviens d’avoir entendu plusieurs fois parler de la Corée à la radio en 2007. Je comprenais mal ce que l’on disait mais j’étais très surprise car c’était très nouveau pour moi : On ne parle jamais de la Corée du Sud d’habitude à la radio et d’ailleurs c’était sur la Corée du Nord. Ils s’intéressent plus à la Corée du Nord. Parfois, apprenant que je suis Coréenne, des Français me demandent si je viens du Nord ou du Sud. « Ils sont méchants, au Nord ? Vous n’avez pas peur ? La Corée du Sud n’est pas en danger ? » Je pense que non mais, tout de même, cela me fait téléphoner à mes parents. Le gouvernement ne veut pas qu’on soit trop informé.   

Je n’ai jamais pensé à la Corée du Nord comme à un pays qui serait étranger. Je ne connaissais rien de la Corée du Nord quand j’étais en Corée du Sud, je ne m’y étais même pas intéressée. Je pensais que le Nord, c’était comme une région de Corée où il était impossible d’aller pour l’instant. Maintenant, je réside en France depuis 9 ans, je suis plus intéressée, je m’informe et j’en parle, car je vois mon pays plus objectivement. Je trouve que c’est un cas à la fois spécial et universel. C’est comme l’histoire d’un couple séparé mais qui ne pourrait pas se quitter. On peut en effet rendre assez proche de nous cette triste histoire en la traitant comme l’histoire d’un couple, marié depuis très longtemps et séparé aussi de longue date, mais pas depuis assez longtemps pour parvenir à tourner la page.

Où en sommes-nous? Peut-être, les deux Corées sont-elles allées trop loin pour pouvoir revenir? À l’époque, les grandes puissances (Chine, Etats-Unis, Grande-Bretagne) disaient : « Le moment venu, la Corée deviendra libre et indépendante ». Maintenant, on dit : « Un jour la Corée sera réunifiée ». Mais ce moment peut-il venir ? Si oui, quand ? 

La Corée du Sud se désintéresse apparemment de plus en plus de la réunification, ou en tout cas se montre de moins en moins active. Je crois qu’on pense à la réunification, mais juste comme à un idéal et que l’on n’est pas pressé d’essayer vraiment. A vrai dire, on s’est aperçu que ce n’était pas un problème si facile à traiter, alors on préfère le léguer aux générations futures. On tente de fuir, comme on peut, ses responsabilités. Le temps passe et ceux qui ont souffert le plus directement de la séparation disparaissent. Souffrira-t-on encore de cette séparation, oubliera-t-on cette absurdité et cette injustice, ou bien faudra-t-il attendre qu’un danger menaçant à la fois les deux Corée les réunissent enfin ? De même, deux «Ex» ne sont pas indifférents aux nouvelles relations de l’autre… Aucun des deux membres du couple, coincé dans son amour-propre et sa propre fierté, un peu idiot, n’a le courage de faire le premier pas pour une réunion, même s’elle apparaît pourtant comme une solution non seulement raisonnable mais même souhaitable. Mais chacun des deux pays fait tout pour se convaincre et convaincre les autres, jusqu’à quasiment y parvenir, qu’il a fait le maximum et que c’est l’autre qui est définitivement incurable. 

On pourrait dire que le problème est celui d’un couple : on n’arrive pas à savoir exactement si la Corée du Sud a trompé la Corée du Nord avec les U.S.A ni à connaître les relations exactes qu’a eues la Corée du Nord avec l’U.R.S.S et la Chine. Y a-t-il eu trahison des valeurs de la Corée ? Si oui, par qui et avec qui ? Est-on prêt à pardonner à l’autre s’il reconnaît sa « faute » ? Mais « l’aveu » ne devrait-il pas être simultané, au risque sinon de rester unilatéral…? Tout paraît si compliqué… De plus, des enfants sont nés depuis le divorce et souhaiteraient se connaître de chaque côté de la frontière : ils prétendent qu’ils sont, malgré tout, demi-frères et demi-sœurs, puisque la Corée est une, et qu’ils ont donc un parent en commun… 

Le problème est donc aussi complexe que douloureux : sont-ils demi-frères et demi-sœurs ? Oui, s’il y a une seule Corée. Non s’il y en a deux. Et bien sûr, ils veulent une part d’héritage… 

Pourtant, le temps passe, et la question se pose : est-ce que ce sera possible ? Les deux Corées peuvent-elles encore renouer leur union ou bien peuvent-elles espérer améliorer leurs liaisons avec d’autres partenaires ? Sont-elles encore assez attrayantes pour cela ? Face à la mondialisation qui menace, elles savent qu’elles ne pourront pas rester longtemps isolées… Alors, elles se souviennent de leur lune de miel : celle-ci a duré plusieurs siècles, qu’est-ce que cela représente, comparé à une période de 68 ans ?

15 artistes traitent ce thème « L’Ex ». Il y a des performances, des installations, de la vidéo, des photographies, de la sculpture, et des dessins. Ce thème de la séparation/réunion intéresse les artistes participants (dont 1 Allemand, 1 Chinoise, 5 Coréens, 4 Françaises, 1 Japonaise, 1 Roumain, 2 Taiwanaises ). Le but de l’exposition est de faire réfléchir à l’absurdité de certaines séparations sentimentales et aux difficultés, surtout psychologiques, d’une réunion, même souhaitée. La Corée en est un exemple, mais elle fait penser aux ruptures sentimentales souvent suivies de retrouvailles. Pourquoi, et surtout comment, se retrouve-t-on ensemble de nouveau après une longue séparation? La naissance de la DMZ, la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées, incarne un immense problème politique, mais celui qui s’y intéresse un peu ne peut pas rester longtemps indifférent, car ses aspects sont universels. 

Peut être que, si des artistes parviennent à figurer cette problématique de la séparation/réunion au niveau le plus personnel et le plus général, cela pourra contribuer à une meilleure compréhension du problème de la séparation/réunion? Cette réunion semble être la solution la plus raisonnable mais aussi la plus désirable ; ce qui peut aussi être le cas dans beaucoup de ruptures sentimentales.

Si je réfléchis à la vie en même temps qu’à mon pays, je vois les choses sous une lumière plus crue. Cela peut aider à mieux voir. J’organise cette exposition en espérant ainsi contribuer, sans attendre ce moment-là, à ce que, en ouvrant enfin grand les yeux, nous cessions de « voir double » et que nous puissions contempler, puis réaliser, une seule et, si possible, belle Corée. 

Min, Hongsun  (Commissaire d’exposition)