12 octobre 2013

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Exposition du 17 au 23 Octobre
au vernissage le 17 Octobre partir de 18h




Né autant dans les digressions que dans le dialogue engagé dans le domaine des arts plastiques et la place investie par chacun, ce projet artistique traite des correspondances furtives et sensibles entre trois pratiques distinctes et hétérogènes.
En arrivant à ce qui touchait à l'essentiel dans notre envie d'élaborer une exposition ensemble, c'est à dire notre amitié et notre respect mutuel en tant qu'artiste, s'est formé un protocole de création lié à la correspondance, l'appropriation et l'échange plastique, dans les divers champs qu'explorent nos démarches conjuguées. 
Chaque artiste proposera trois oeuvres, une issue de sa pratique actuelle, ainsi que deux interprétations, représentations de l'univers de l'autre, à travers le prisme de sa propre individualité. Ce protocole instauré permet une réinterprétation du format de l’exposition collective ainsi qu’une rétrospective des origines d’une complicité artistique partagée.C' est un mouvement circulaire qui rate sa trajectoire, crée une boucle ouverte, pour l'autre - l'artiste et le spectateur - et pour "moi", celui qui regarde.

2 octobre 2013

NUIT JAUNE 

NUIT JAUNE est un projet associé aux événements de la NUIT BLANCHE

L’exposition est ouverte la nuit du samedi 5 octobre, de 19h à 1h
mais aussi du jeudi 3 au mercredi 9 octobre 2013
Le vernissage de l’exposition est le vendredi 4 octobre, à partir de 18h30

  Dae-Jin CHOI
Young-Hee KANG
Daphné LE SERGENT
 Masahide OTANI
 Thu Van TRAN
 Le ZHENG


Pour la Nuit Blanche, nous avons souhaité proposer une exposition collective qui rassemble des  artistes d’origine asiatique mais vivant en France depuis plusieurs années. Aussi le titre Nuit Jaune est un clin d’œil qui prend acte avec humour de ce code de couleurs associé à la notion de race.

C’est pourtant à l’intérieur de la culture occidentale que les points de vue de l’exposition se déploient, c’est depuis la Nuit Blanche que se profile la Nuit Jaune. Il n’y est pas question d’identité ou de multiculturalisme mais de pointer quelques enjeux esthétiques liés à l’intégration : codification des formes visuelles tout autant que des comportements.

Ici, le code ne cesse de glisser entre le fait de rendre possible la reproduction d’une idéologie, d’un pouvoir, et l’attraction qu’exercent ses formes pouvant apparaitre pures, délestées de toute signification, miroir et mirage identitaire pour le sujet.

Codes de la beauté pour Le Zheng qui fait d’un dialogue de plateau une fable dialectique sur l’apparence de la légendaire princesse grecque Europe.
Désillusion face aux codes du réel et à leur pouvoir de persuasion Young-Hee Kang.
Code des couleurs chez Thu Van Tran qui utilise la palette de nuances faisant référence aux défoliants employés par l’armée américaine au Vietnam dont le plus connu reste l’agent orange.
Pouvoir des nations, des richesses économiques réduites à l’état de codes et de symboles chez Dae-Jin Choi.
Corps vidé, rendu objet chez Masahide Otani.
Ou même encore codification de l’œuvre d’art après Duchamp, Robert Morris ou Warhol, devenant exercice de style à la manière d’un jeu vidéo pour Daphné Nan Le Sergent.


Remerciements à Julie Navarro et Delphine Vieira de la Mairie du 19ème