21 juin 2016

25 juin XtetX#15 Now Cut ; Half Evidence ; Ideal / standart ; Half Evidence & Now Cut


 XtetX#15
Samedi 25 juin 2016
à 19H précises (fin impérative à 22H)
Espace des Arts Sans Frontières / 44, rue Bouret, 75019 Paris
Prix : participation libre

Now Cut
Now Cut est un duo de bouinage sonore dont la base instrumentale repose sur la lutherie sauvage (Plaque, Zdong, Jlong, tubes...), la sonorisation d'objets, l'électronique rudimentaire.
Le son est abordé comme matière brute à modeler, souvent indocile. Les instruments vibrent de leurs pulsions d'indépendance... et dans les accidents et surprises se trame une musique parfois bruiteuse et industrielle, souvent étirée, divagante, tissée de drones, de couches oniriques et idiomatiques...
NowCut par ses collaborations avec musiciens et chercheurs de sons, décline improvisations, installations, performances associées au texte, à la vidéo ou à la danse.

Half Evidence
Half Evidence est un duo d’improvisation sonore né en août 2012 de la rencontre de Charles premier et Kecap Tuyul. Tous deux sont autodidactes, et développent depuis des années leurs propres univers sonores. Charles premier utilise des instruments qu’il construit à partir d’extraits de nature morte, à qui il redonne vie en quelque sorte, se faisant interprète de leur message. Kecap Tuyul, après s’être longtemps concentré sur la guitare préparée, utilise également sa voix et divers ustensiles détournés de leur usage quotidien, et s’est lui aussi lancé dans la création d’instruments fin 2015.
Leur musique est guidée par une écoute de l’autre et une attention de chaque instant aux possibles offerts par le matériau sonore qu’ils manipulent en apprentis sorciers. Tous deux amateurs de perturbations électromagnétiques (distorsions, feebdack, …), ils auraient également été aperçus dans une forêt en train de jouer en rythme un tronc d’arbre et un ruisseau.
Le 25 juin le label eg0cide productions publiera leur nouvel album "Graines de Silence"

Ideal / standart 
Duo de Judith Kan (voix) et Anthony Carcone (guitare)
New York 1959. Une cabine d’ascenseur monte et descend dans un meublé downtown, conduite par un groom. Une solitude rauque dialogue par sa bouche avec la machinerie de la boîte métallique.
La guitare serait la poulie qui ferraille, les chaînes qui grelottent contre la cage. La voix dirait le fantasme d’un homme qui crève dans un monde chauffé a blanc.
Anthony Carcone
guitariste au jeu décharné il repousse les limites de l’instrument créant des sons aléatoires voluptueux dosés avec fureur et humour noir.
Judith Kan
Un espace du pli.
Elle recherche en son corps l’incarnation de son propre folklore, par un geste vocal incantatoire, inversé, où le jeu très physique se construit grâce à une machinerie archaïque et primaire.

Half Evidence et Now Cut
Les deux duo, qui ont déjà joué ensemble, se rejoindront pour un set en quatuor. 



2 juin 2016

24 Juin-2 Juillet Revoir F. Adzemar — Sylvie Bonnot et Daphné Le Sergent



Pensée à la manière d'un récit, l'exposition se construit de l'équilibre ténu existant entre documents réels et fiction, prenant pour point de départ les archives du mystérieux photographe suisse F. Adzemar. Ces archives fonctionnent comme un activateur d'imaginaire, invitant à une lecture quasi cinématographique des oeuvres de Daphné Le Sergent et Sylvie Bonnot. 


Daphné Le Sergent, Ensemencer les nuages/Fuck the cloud (détail), 2016Photographie-dessin, graphite dilué, mine de plomb, céramique, poésie sonore, 480 x 90 cmcourtesy Galerie Metropolis


Revoir F. Adzemar

Franz ADZEMAR / Sylvie BONNOT / Daphné LE SERGENT


Commissariat : Agnès VIOLEAU

Avec la complicité de François Michaud, conservateur en chef du patrimoine


Au même titre qu’il est délicat de deviner la nature d’un objet d’après son ombre, les
plages sombres de l’image photographique sont comparables à des empreintes que
laisserait le monde en soi, écrivait Franz Adzemar. C’est en résonnance avec les
archives du photographe suisse oublié (1946 -) que se construit l’exposition conjointe
autour des travaux de Sylvie Bonnot et Daphné Le Sergent.
Lors d'une rencontre entre les deux artistes et Franz Adzemar à Berne en 2003, ce
dernier leur confie le manuscrit de son Histoire de la photographie. D'intonation
durassienne, le texte fait émerger une réflexion sur la photographie et sa plasticité, sur
la relation qu'elle entretient au pictural, au dessin et à la peinture, le tout à partir de
souvenirs et empreintes collectés par Adzemar en parcourant le monde.
Pensée à la manière d’un récit, l’exposition se construit dans un équilibre ténu entre
documents réels et fiction, entre historicité et fantasme. Les archives, présentées
accompagnées de cut ups textuels, fonctionnent comme autant d'indices ou activateurs
d’imaginaire. Elles nous invitent à une lecture en potentiel des oeuvres de Daphné Le
Sergent et Sylvie Bonnot, leur conférant une dimension quasi cinématographique. Il en
va ainsi de l’imagination du spectateur, qui ouvre les possibilités d’un dépassement des
frontières que sont les limites du cadre dans l'image.




Franz Adzemar, Der Maler, 1989 ?—Archives de l’artiste, courtesy FA










Biographies : 

Franz Adzemar
 

Franz Adzemar témoigne d'un vif intérêt pour le surréalisme et l'histoire soviétique,
l’invitant ainsi à parcourir le monde vers l'Est puis en Asie, ainsi qu’au gré de sa carrière
internationale dès les années 80 (Galerie Katrin Rabus, Brême ; Moore College of Art
and Design, Philadelphie ; Reykjavik Art Museum ; NCCA, Kaliningrad). Ami de Dieter Roth avec qui il partage cette nécessité compulsive de se déplacer, il déménage
plusieurs fois à partir de 1996, à Stockholm, Paris (où il rencontre François Michaud),
Berne, Hong-Kong et Varsovie, tout en menant une activité d’écriture dont il ne reste
aujourd’hui que quelques manuscrits fragmentés.
Né en 1946 à Stein am Rhein, on ne sait où il vit et travaille aujourd’hui.




Sylvie Bonnot, Grandes Celluloses VII & VIII, 2015 - 2016 Diptyque, dessins sur photographies, tirages barytés,125 x 250 cm Inishmor - St Léger, courtesy Sylvie Bonnot

Sylvie Bonnot
 

Après un cursus à l’École Nationale des Beaux-Arts de Dijon et une année en tant que
Visiting Scholar à la Curtin University de Perth (Australie), Sylvie Bonnot élabore un
procédé photographique singulier qu'elle nomme Mue. Repéré au Salon de Montrouge
en 2013, son travail est actuellement visible dans Équilibre Instable, une exposition de
la Collection de Colette et Michel Poitevin au Carmel, à Libourne. Sylvie Bonnot a été
invitée dans différents centres d’arts (Centre d’art contemporain de l’Île de la Réunion ;
CACLB en Belgique ; Rooftops Studios à Berlin, Fremantle Art Center en Australie,
Parcours Saint-Germain 2015 et 2014). Elle prépare une exposition personnelle au
Musée de Mâcon en partenariat avec le Forum Vies Mobiles (SNCF), qui fera également
l’objet d’une publication monographique aux Éditions Jean-Michel Place.
Née en 1982 à Bourg en Bresse, elle vit et travaille à Saint Léger sous La Bussière.


www.sylviebonnot.com/  




Daphné Le Sergent, Diagonale du temps, 2012 Photographie-dessin, tirage baryté, mine de plomb, 52 x 65 cm—courtesy Galerie Metropolis

Daphné Le Sergent

Daphné Le Sergent est artiste et théoricienne. Au travers de dissociations dans l’image
(diptyques, césure son/image, différence de textures ou superposition de calques), son
travail cherche à rendre sensible la ligne mouvante de la schize et les divisions
intérieures engendrées par les conditions géopolitiques et économiques. Les
expositions collectives en 2016 auxquelles elle a participé sont : Annales de O-Sang,
Songwon Art Center, Séoul ; The 11th Gwanju Biennale Mega-Exhibition, Gwangju,
Corée du Sud ; Magiciens du ciel, Ville A des Arts, Paris ; Overflow, OU, Printemps de
l’Art Contemporain, Marseille ; Géographies mouvantes, Centre Bophana, Cambodge ;
Jusqu’à ce que rien n’arrive, Maison des Arts, Malakoff. Daphné Le Sergent est
représentée par la galerie Metropolis, Paris.
Née en 1975 à Séoul, elle vit et travaille à Paris. 


www.daphnelesergent.com




 
Sylvie Bonnot, Lavis 021, 2015 Photographie, tirage baryté, 60 x 50 cm Cook - St Léger, courtesy Sylvie Bonnot


 

Mercredi 22 Juin L'ensemble Infuse présente : Earle Brown et ses influences—Temps, Son, Vision

L'ensemble Infuse joue Earl Brown
 
Earle Brown et ses influences—Temps, Son, Vision
 
Earle Brown, compositeur de la New York School (avec John Cage, Morton Feldman, Christian Wolff ...), innovateur de la partition graphique et les formes ouvertes, est au centre de ce concert. Ensemble Infuse explorera ainsi son milieu, avec interprétations des autres compositeurs de la New York School, et son influence sur les compositeurs d'aujourd'hui.

Programme :

André Ristic Le fameux 'Los Presidentes' (alto seul)
Christian Wolff Duo (violon et alto)
Nissim Schaul Trio (violon, violoncelle, percussion)
John Cage Four6 (four instruments)
Earle Brown Times Five (violin, cello, trombone, flute, harp, tape)
Earle Brown Four Systems (tout le monde -- formation ouverte)

Interprètes:

Pemi Paull, alto ; Masha Lankovsky, violon ; Dima Tsypkin, violoncelle ; Benjamin Soistier, percussion ; Aliénor Mancip, harpe ; Paolo Vignaroli, flûte ; Gregory Erickson, trombone


Ceci est le dernier de quatre concerts du printemps 2016 présentés par INFUSE. www.ensembleinfuse.com

Produced with support from the Earle Brown Music Foundation, www.earle-brown.org