27 janvier 2014


Où vas-tu?
Le 30 janvier-1 février 2014 
Vernissage : le 30 janvier 2014, à 18h30 
(Nouvel An chinois, vous êtes invités à passer le réveillon de l’année du Cheval)

Organisé par : Membre de l’association VIA : 
CUI Baozhong, SHEN Shan, TIAN Dexi, YU Chenni, ZHANG Hui, ZHENG Le

 
 
Homo sapiens, homme savant, animal doué de connaissance.

Parmi ses capacités pour compenser ses faiblesses naturelles par rapport aux autres animaux, la première est de créer des outils constants pour survivre, et la deuxième est la langue et l’écriture qu’il a inventées. Avec le langage, L’homme ramène les choses absentes dans le présent, de les « re-présenter ». Cette capacité de revenir sur le passé afin d’en tirer les enseignements sur l’avenir caractérise l’intelligence humaine. La mémoire est indispensable à la reconstitution et à l’anticipation.

L’homme n’est pas attaché à l’espace, il est libre de se placer. Mais il est prisonnier du temps, il nait, ensuite il va obligatoirement vers la mort. En maitrisant les technologies nouvelles, l’homme veut contrôler la vitesse de son évolution, et enfin pour maitriser le temps.

L’homme, espèce intelligent, cherche à se perfectionner, à se contrôler, à se créer, est en voie d’évolution ou de disparition ?

Remerciements à : Espace des Arts Sans Frontières, Graphipro, Association Êtrecontemporain ?

13 janvier 2014

L'espace des arts sans frontières vous souhaite une très belle année 2014!
en vous conviant à notre prochaine exposition 

PREMISSES D'UN RECIT


du 18 au 23 janvier 2014
VERNISSAGE LE 17 JANVIER à 18H

clôture le jeudi 23 janvier
 projection du film LA PIERRE DE SEL de Eliza Muresan à 20h

Thomas Benard
Amélie Dubois
Pierric Favret
Yolande Finkelsztajn
Damien Guggenheim
Valérie Lemarquand
Eliza Muresan
Riman Scrittori











Le constat est ancien que la peinture n’ayant pas la ressource du développement de l’action, et ne pouvant être que la représentation d’un seul moment de cette action, elle doive en saisir et en restituer le moment le plus prégnant. Il se peut que cette exigence perdure en dehors du photojournalisme. Reste que les arts plastiques, entre séduction et évitement de la narration, oscillent, tergiversent, mais constamment reviennent dans les parages de ce qui se raconte, des grands récits aux micro-histoires. Il semble qu’entre l’attirance et le refus, l’art aspire au pouvoir du récit le temps de briser fétiche et idole, le temps aussi de sortir de sa réduction contextuelle ou solipsiste, tout en refusant ce qui ne lui était pas accordé : le déroulement comme le dénouement. La question serait alors : comment représenter (imiter ou mimer) la disposition d’une figure prise dans un récit à l’égard duquel sa posture tient à la fois un rôle de relais et celui d’opposant ? C’est aussi le moment où le récit prend corps bien qu’il ne s’agisse pas de raconter des histoires. Plutôt de saisir ce moment où le sujet de la narration est l’objet d’un déplacement, d’un glissement ou d’un retournement qui l’enrôle ou le dessaisit.
Damien Guggenheim