ENVOL DU SILENCE

Hélène Guyot / Suoyuan Wang / Jihoon Yoo
Du 3 au 13 Mars 2009
Vernissage Mardi 3 Mars de 19h à 22h

ENVOL DU SILENCE est le geste de trois artistes dans son face à face avec le monde-matière: la matière de la nature, des formes, de la mémoire.
L’opacité et l’épaisseur de ces matières devenues elles-mêmes la matière de leurs œuvres, font libérer silencieusement ce qu’une âme contient.

Hélène Guyot

Plongeurs et givre

Grand punjabi

Mon travail associe divers processus, celui de la photographie et de la manipulation numérique, de la transformation d'image par le dessin, le travail de la matière. cette matière numérique et photographique est travaillé afin de trouver un aspect pictural à la fois ancien et
énigmatique. Ces images ont l'ambition de se rapprocher des peintures italiennes et flamandes du quatorzième siècle et de la haute renaissance : fascinées par le détail caché et le monde de la nature, du mystère et de la poésie, combinant éléments passés et éléments futurs, elles tentent d'imaginer une nature qui parlerait d'un nouvel état végétal animal et minéral.Ce qui m'intéresse le plus c'est de
trouver ou de retrouver dans la terre ou dans le flou d'un torrent une topographie et une matière mental, imaginaire.
La géographie est souvent très révélatrice de notre façon de vivre avec la nature, ce que nous pouvons lui donner ou comment nous pouvons la détruire. Si nous regardons plus intimement en elle, nous verrons ce que nous lui avons offert ou ce que nous lui avons volé.Il y a des blancs, des félures, des accidents, des places vides et désertées dans lesquelles un "quelque chose " peut de nouveau émerger secrètement.J'aime imaginer ce mouvement ou cette forme étrange, faire échapper ces choses de leurs cendres, les faire apparaître dans l'obscurité.

Suoyuan Wang

Abysse n°6

Abysse n°3

Au fil du temps, je me sens dans la peau d’un errant, d’un explorateur de la matière, d’un expérimentateur des possibilités de celle –ci ;
vivant perpétuellement dans l’incertitude et devant relever des défis qui se posent sans cesse à lui.
C’est un voyage solitaire mais palpitant, qui me laisse aussi souvent perplexe qu’emplit d’espoirs …, avancer toujours, ne jamais m’arrêter, ni me contenter du peu, voir grand, voir loin, et aller au bout de ce désir !
L’art sous ses diverses formes m’offre un lieu où je réfléchis objectivement et sans contrainte.
C’est un langage étrange et merveilleux qui me transporte loin des banalités du quotidien et qui me pousse au dépassement de moi.
Les débuts sont modestes mais la persévérance et la patience accompagnent mes actions dans cette quête de quintessence de la vie….

Jihoon Yoo

Vulérables

La société humaine est une scène de conflit impliquant chaque individus.
La contrainte sociale et l’instinct de l'homme génère ces conflits.
Chaque conflit crée un type de souvenirs particulier, ceux qui ne s'efface pas. Des souvenirs, notament des mémoires affectives reste en moi mais l'image laisse place à un sentiment. Ce phénomène influence mon travail. Les souvenirs sont aussi omniprésent dans notre vie quotidienne malgrès tous nos efforts pour en oublier certains.
Je travaille autour des moments présents qui font ressurgir les souvenirs que l'on a voulu oublier.
Mes travaux sont faits selon ma vision de l’inconscience.
Mon appartenance à la société influence mes sentiments.
J’ai la volonté de retranscrire en photographie ce que je ressens, ce que je perçois et l'influence que la société a sur nous. La subtilité et la profondeur de mon sentiment est intimement lié à la photographie.
Malgré le fait que j’ai acquis mon propre langage photographique, je ne peux et je ne pourrais traduire tous les sentiments tel que je les ressens vraiment.

LA TERRE EST BLEUE COMME UNE ORANGE
Carnet de voyage d’Isabelle Teboul
Exposition organisé par Suhyun Kang
Du 3 au 13 Mars 2009-02-17
Vernissage Mardi 3 Mars de 19h à 22h

Pêcheurs Kovalam

Kerala

Photos, textes, paroles, chants et musiques d'un voyage autour du monde.

Des fabricants de papier antemoro de Madagascar, des ramasseuses d'algues de Zanzibar, en passant par des récolteurs de thé et des pêcheurs en Inde, paysages, quotidien, couleurs et sourires du bout du monde.

J'ai commencé à photographier et à écrire en 2001, les mots et les photos se répondaient, c'était surtout des photos d'arbres. En 2003, j'ai fait un voyage autour du monde,les visages des gens que j'ai croisé étaient autant de paysages merveilleux et sans fin.
J'ai alors commencé à faire des portraits de gens venus d'ailleurs. En 2007-2008, j'ai intégré l'école de photographie Speos afin de mener mon travail de photographe de manière professionnelle.Donner à voir ce que je trouve beau et ce qui m'émeut voilà ce que j'aimerais pouvoir montrer avec mes photos.