BONUS
du 13 au 23 décembre 2012
*Vernissage le jeudi 13 décembre à partir de 18h
Espace des Arts sans Frontières
44 rue Bouret
75019, Paris
métro: jaures ou stalingrad
Un Bonus est un plus, un élément qui vient se rajouter à celui
préexistant. Quelle forme cela peut-il prendre si l'on applique ce
principe à un dispositif artistique, dans un lieu d'exposition? Les neufs
jeunes artistes choisis pour participer à cette exposition partagent tous
le même atelier : l'espace de l'Entre Deux à Pantin. Tous explorent des
médiums différents, chacun s'appropriera donc cette proposition à sa
manière mais selon une même règle du jeu : montrer un pièce accompagnée de
son bonus conçu pour l'événement à l'Espace des Arts Sans Frontières. Ni
didactique, ni explicatif, le bonus est une sorte de pièce satellite, un
double, une réécriture, une possibilité de dialogue au sein des pratiques.
ESTELA ALLIAUD - MARCOS AVILA FORERO - JEREMY BERTON
FLORE CHENAUX - ELIZAVETA KONOVALOVA - JESSICA LAJARD
SABRINA LESTARQUIT - SERGE PAYEN - ALEXANDRINE ROLLIN
9 décembre 2012
1 décembre 2012
CREUSET
Exposition du 1er au 7 décembre 2012
à l’Espace des Arts Sans Frontières
Avec
Safoune Ben Slama,
Manuel Herreño
Elliot Storey
Yonqui
Hironobu Takei
Nous vous convions au finissage ce Vendredi 7 décembre qui se passera entre 18h et 21h30 avec un concert live de deux contrebassistes!
Nous vous convions au finissage ce Vendredi 7 décembre qui se passera entre 18h et 21h30 avec un concert live de deux contrebassistes!
● Creuset, une exposition
Denationalitésdifférentes, lesjeunesartistesqui composent l’expositionillustrent l’idéeducreuset
enmélangeant leurstrajectoirespersonnelleset leursarts. Lemot creuset désigneeneffet unendroit où
les métaux entrent dans un processus de fusion tout en conservant entièrement leurs propriétés
individuelles.
Explorant lespossibilitésderencontredansunmêmeespace, lestroisartistesseconfrontent àune
expérienceartistiquedont lebut est d’atteindreunétat defusiontout enrespectant leurspratiques,
univers et démarches : l’espace d’exposition lui-même devient un creuset.
L’expositionreposeainsi sur lavisioncommuneet pourtant différentedetroisartisteset amis, dont
lesentitésdistinctesserejoignent àtravers leursœuvres. L’exposition, réceptacledeleurscréations,
est l’endroit où opère l’alliance artistique, tout comme le creuset permet de fusionner les métaux.
● Le lieu d’exposition : l’Espace des Arts Sans Frontières
(44 rue Bouret, 75 019 Paris)
L’Espacedes ArtsSansFrontièresest familier desrencontresentrepayset cultures. Lagaleriea
inviténombred’artistesdetouslescontinentsàexposerdanssonespacede75m2 : peintures, dessins,
installations, vidéos...autant d’itinéraires artistiques qui ont sutrouver leur placeauseindel’espace.
L’espaceaainsi présentéles œuvres deSenaBaeYoungChoi MoowangMoonJinwonSeo, Laurent
Guyonvarch, Mv, WissemBenhassine, Thierry Jehelmann...Danslecadredel’expositionCreuset, la
galerie accueillera par ailleurs deux autres artistes, colombien et japonais.
L’EspacedesArtsSansFrontières, crééen2006, est uneassociationculturellequi apourbutsde
créer des rencontres et des opportunités d’échanges entre de jeunes artistes asiatiques et
internationaux, et de promouvoir l’accès à la pratique artistique et culturelle pour tous les publics.
Equipéd’ungrandespaceaucœur du19ème, dansunquartier populaireet vivant, l’espacedesArts
SansFrontièresorganisedenombreusesactivitésculturelles(expositions, concerts, projections), dans
un esprit d’ouverture et de pluridisciplinarité.
Photographies d’expositions précédentes donnant un aperçu de l’espace de la galerie :
● Les artistes
Manuel Herreño, plasticien
Suite à une formation Plastique et Techniqueàl'UniversitéNationaledeColombiepuis un
enrichissement théoriqueenEsthétiqueàlaSorbonneParis1, Manuel Herreñoadéveloppéunintérêt et
une réflexion vis-à-vis de la représentation, de l'espace et de la peinture. Ces trois éléments se
matérialisent dans ses œuvres sous forme d'installations.
Sescréations sont hautement nourriespar l'esthétiquedugraffiti et dumuralismequi sedéveloppent
autour du street-art.
Despeinturesaupochoir, desmiroirset desraisdelumièresefont échoenuneinstallationnée
dutravail sur lareproduction, lamultiplicationet l'automatisation. Dansununivers entrereligieuxet
indigènes, peuplé de visages, le spectateur se retrouve entouré d'observateurs inertes et d'objets
réflectifs qui le poussent à interagir avec l'installation.
Lemiroir et lereflet, dispositifsdemultiplication, amplifient cetteatmosphèreparticulièreet répétitive. Ce
reflet est direct et il changeaveclemoindremouvement tout commelapeintureprojetéepar labombe
Etudiant enArts plastiques àlaSorbonne, denationalitébritannique, Elliot Storeyest unvidéaste
compositeur dont le travail a déjà été présenté dans de nombreux festivals internationaux.
Cesvidéos/films explorent lalignefébrileentrelecinémaet l'art vidéo. Sonintérêt danslarelation
entrel'hommeet lavilleressort commeuneconstanteobsessionnelle. Cettefascinationest exploréeà
travers une mise en scène onirique et musicale. Les acteurs et danseurs déambulent dans une
architecture contemporaine.
Elliot Storey a souhaité pour cette exposition proposer une extension de son univers en installant les
Safouane Ben Slama, photographe
Photographe, SafouaneBenSlamaest habitépar lalittératurenotamment lapoésiearabeet la
littérature picaresque. SafouaneBenSlamapratiquelaphotographiedans larue, dans laforêt. La
marcheoulacoursefont parties intégrantes deses photos : il aimeseperdreenville, et sesphotos
sont liéesàlafoisauquotidienet auhasard. D'originetunisienneparsesparents, sesancêtresvont de
l'Andalousieàl'Irak. Sonpatrimoineculturel et familial lui adonnélegout dusavoir-faire, dugestede
Les êtres humains parcourent leur existence en endossant différents masques
Et à cause de leurs travestissements, tantôt ils troublent, tantôt ils blessent et font souffrir
Non seulement les autres mais aussi eux-même
Jhon Quiroga (yonqui), plasticien diplômé de l'ASAB (Académie supérieure d'arts de Bogota), a un
développement divers du dessin et de la peinture, entre autres techniques bidimensionnelles. Parallèlement, Jhon
participe de manière active à divers projets avec la mairie de Bogota, l'Institut de la culture et le secrétariat du
gouvernement en tant que professeur de dessin, peinture et graffiti dans des ateliers qui accueillent la population
vulnérable dans les quartiers les plus sensibles de Bogota.
Son dessin est nourri des expériences vécues dans les quartiers les plus difficiles de la capitale
colombienne. Ces paysages urbains et à flanc de montagne, qui poussent aux alentours des grandes villes en
Amérique Latine, sont d'une certaine façon opposés aux paysages des grandes villes en Europe ou des pays dits
développés.
Ce dessin prétend montrer, ironiquement, la vision exotique du sous-développement de l'Amérique Latine et
le phénomène du tourisme dans cette partie de la planète.
● Contacts :
Espace des Arts Sans Frontières : 44 rue Bouret, 75019 Paris. Métros Stalingrad, Jaurès ou Bolivard.
E-mail : espacedesartssf@gmail.com
Téléphone : 01 42 01 27 74
Safouane Ben Slama : safouane.ben.slama@gmail.com
Manuel Herreño : manuel.herreno@gmail.com
Elliot Storey : llooty.storey@gmail.com
Jhon Quiroga : dobleudobleudobleu@gmail.com
Hironobu Takei : gothiccomplete@yahoo.co.jp
7 novembre 2012
De cela
Tout disparaîtra
Papillon dans l’air
Papillon dans l’air
Christian Girard / Yuki Shiraishi
Finissage le 29 novembre 2012 de 17h à 21h
Vernissage le 15 novembre 2012 de 18h à 22h
Exposition du 15 au 29 novembre 2012
Ce que l’âme a perdu, c’est le geste. On s’inquiète sans fin de notre condition de vie. Ainsi la tentative d’exister plus ou moins sur la corde tendue vers l’Homme, dans un siècle de dépassements et de machines. Ce pourquoi, ce geste entre l’animal et l’homme est un apaisement, à l’heure des disparitions.
Christian Girard
L’Espace des Arts Sans Frontières invite deux jeunes artistes suisses, l’écrivain Christian Girard et la plasticienne Yuki Shiraishi, à présenter un ensemble de peintures et de dessins, d’installations et de vidéo. De cela Tout disparaîtra Papillon dans l’air proposera un itinéraire poétique évoquant notre monde vacillant, notre existence en perpétuelle transition et notre quête d’un ailleurs.
Telle la danse, la peinture pour Christian Girard est lutte et joie, tremplin trouvé au bord d’un gouffre, celui des mots. Dire avec la peinture ce qu’on ne peut exprimer avec l’écriture, tel est le départ de son engagement. Ce détour d’un écrivain par la peinture, comme une excursion dans une autre langue, libère l’expression. Le geste, dénué de but et joyeusement enfantin, ouvre l’espace d’une épiphanie où toute narration, toute figuration, est enfin possible. « Ce travail de peinture est un étage et l’écriture un autre» : par ce va-et-vient, Christian Girard tente ainsi de réactiver le poème du monde. À l’occasion de cette exposition, il nous livre une série de peintures sur plaques de contrecollé.
« Les événements les plus violents ne peuvent être vus de face. Il y a des prémices ou des traces de ces bouleversements » : une méditation que Yuki Shiraishi décline en installations, dessins et peintures.Hybridation inattendue entre la maquette d’architecture et le bagage, la série des Voyageurs diffuse, par la présence opaque de ses objets, le sentiment énigmatique d’une violence. Entre l’intimité du vécu et la fluctuation du monde, une mémoire persiste - latente sous les façades. Résistance animée par la nécessité de refondre des structures qui nous fondent, précisément pour qu’une vie nouvelle puisse faire irruption. C’est ainsi que sa nouvelle série de dessins à l’encre de Chine et au crayon gris plonge littéralement dans le noir. Elle nous est proposée pour la première fois à l’occasion de cette exposition.
© Christian Girard 2012
Christian Girard né en 1970 au Tchad, Afrique. Il vit et travaille à Lausanne. Autodidacte, il mène depuis une quinzaine d’années un travail d’écriture, ponctué de nombreuses collaborations avec des artistes plasticiens. Parmi ses ouvrages, on peut citer « Zone sans décor », « Asylon », « Plantes Sidérales », publié chez Art&Fiction. Depuis quelques années, il développe parallèlement à son activité d’écrivain, un travail de plasticien. Il expose en Suisse et pour la première fois en France, à l’Espace des Arts Sans Frontières à Paris.
Yuki Shiraishi née en 1984 à Nyon, Suisse. Elle vit et travaille entre Paris, le Lot-et-Garonne et la Suisse Romande. Elle expose depuis 2005 au Japon, en Suisse et en France. Parmi ses expositions et publication, on peut citer : Samuel Scherrer, «Die Topologie des Ichs», article dans le magazine suisse Bart n°3 (hiver 2011/12), «I feel at home everywhere I go», exposition personnelle dans un appartement privé à Bâle, Suisse (2010), et les expositions collectives, «Livres d’artistes» à la Galerie de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts au Quai Malaquais à Paris (2010), «I-DIOCY» à la Nachtgalerie à Zürich, Suisse (2008), «The Mirrors» à Kyoto International Community House à Kyoto, Japon (2007).
Pour plus d’information, veuillez contacter les artistes :
Christian Girard +41 78 684 12 35 ou chagire@yahoo.fr
Yuki Shiraishi +33 6 31 91 64 98 ou shiraishiyuki@hotmail.com
Vernissage le 15 novembre 2012 de 18h à 22h
exposition du 15 au 29 novembre 2012
ouverte du mardi au dimanche de 15h à 19h
ou sur rendez-vous au 06 31 91 64 98
27 octobre 2012
VIDEO «PENG !» PEINTURE
// Dresde en visite à Paris
Lucas Oertel, Georg Lisek, Nicolás Dupont
3.11. - 10.11.2012 @ Espace des Arts Sans Frontières,
Vernissage le 3 novembre 2012 de 18 à 22 h
Trois jeunes artistes d’Allemagne sont invités à présenter leur travail à Paris. A première vue, ils n’ont pas grand-chose en commun si ce n’est de faire partie d’une même génération et d’être passés par Dresde, cette ville de l’Allemagne de l’Est peu connue en France malgré sa riche production artistique.
Lucas Oertel et Nicolás Dupont sont tous les deux peintres de bout en bout. Alors que le premier entreprend une recherche picturale étendue dans le temps, souvent guidée à la fois par la couleur et par une empathie profonde pour les protagonistes qui figurent dans ses tableaux, le deuxième vit son art dans l’immédiat. Ce sont plutôt de petits tableaux dans lesquels il développe son univers qui oscille entre figuration et abstraction. Il y a pourtant quelque chose qui les réunit. Tous les deux, Lucas Oertel ainsi que Nicolás Dupont, racontent des histoires qui sont toujours subtiles. Georg Lisek vient également de la peinture ; pourtant, plus récemment il s’est tourné vers les nouveaux medias comme la vidéo ou internet. Dans ces travaux tendus entre poésie et violence, il interroge avant tout la (non-)communication humaine, indissociable de la question de l’authenticité de l’entreprise artistique.
L’explosivité de leur rencontre, ici à Paris, est signalée par «PENG !», interjection onomatopoétique allemande (« pan ! » en français) : la violence potentiel de cet affrontement presque entre vidéo et peinture ainsi que le risque d’implosion des positions respectives face aux autres, dont elles sortent d’autant plus fortes. Mais il y a encore une deuxième signification de «PENG !», dans le sens que leurs œuvres sont des véritables Knaller tout court...
Espace des Arts Sans Frontières
44 rue Bouret | 75019 Paris
Métro Jaurès (2, 5, 7bis)
+33 1 42 01 27 74
http://espacedesartssf.blogspot.com/
Horaires d'ouverture : 15 à 20 h
// Dresde en visite à Paris
Lucas Oertel, Georg Lisek, Nicolás Dupont
3.11. - 10.11.2012 @ Espace des Arts Sans Frontières,
Vernissage le 3 novembre 2012 de 18 à 22 h
Trois jeunes artistes d’Allemagne sont invités à présenter leur travail à Paris. A première vue, ils n’ont pas grand-chose en commun si ce n’est de faire partie d’une même génération et d’être passés par Dresde, cette ville de l’Allemagne de l’Est peu connue en France malgré sa riche production artistique.
Lucas Oertel et Nicolás Dupont sont tous les deux peintres de bout en bout. Alors que le premier entreprend une recherche picturale étendue dans le temps, souvent guidée à la fois par la couleur et par une empathie profonde pour les protagonistes qui figurent dans ses tableaux, le deuxième vit son art dans l’immédiat. Ce sont plutôt de petits tableaux dans lesquels il développe son univers qui oscille entre figuration et abstraction. Il y a pourtant quelque chose qui les réunit. Tous les deux, Lucas Oertel ainsi que Nicolás Dupont, racontent des histoires qui sont toujours subtiles. Georg Lisek vient également de la peinture ; pourtant, plus récemment il s’est tourné vers les nouveaux medias comme la vidéo ou internet. Dans ces travaux tendus entre poésie et violence, il interroge avant tout la (non-)communication humaine, indissociable de la question de l’authenticité de l’entreprise artistique.
L’explosivité de leur rencontre, ici à Paris, est signalée par «PENG !», interjection onomatopoétique allemande (« pan ! » en français) : la violence potentiel de cet affrontement presque entre vidéo et peinture ainsi que le risque d’implosion des positions respectives face aux autres, dont elles sortent d’autant plus fortes. Mais il y a encore une deuxième signification de «PENG !», dans le sens que leurs œuvres sont des véritables Knaller tout court...
Espace des Arts Sans Frontières
44 rue Bouret | 75019 Paris
Métro Jaurès (2, 5, 7bis)
+33 1 42 01 27 74
http://espacedesartssf.blogspot.com/
Horaires d'ouverture : 15 à 20 h
24 octobre 2012
FRAME
Exposition du 25 octobre au 1 Novembre 2012 de 15h30 à 19h30
Vernissage le jeudi 25 octobre à 18h30
Les artistes :
- Jérome Grivel
- Mickael Hedreville
- Lucie Le Bouder
- Sandra Lorenzi
- Maud Maffei
- Stéphanie Raimondi
- Ernest Sartori
- Mélanie Vincent
Parmi ces huit artistes, quatre sont diplômés de l’ENSBA de Nantes, et quatre sont diplômés de la Villa Arson à Nice.
Nos travaux interrogent la sculpture dans un champ élargi. Les nantais cartographient l’espace, leurs dispositifs impliquent des territoires à s’approprier par la représentation. Les arsonniens intériorisent l’expérience de la sculpture comme articulation de soi à l’espace.
« The dialectic of walking and looking into the landscape establishes the sculptural experience. » *
Pour le projet d’exposition FRAME, huit artistes proposent de créer des dispositifs qui invitent le visiteur à cadrer, par la marche et le regard, un espace qui se contracte et s’étend au fil de son parcours.
Chaque dispositif occupera une temporalité propre à la sculpture, mais aussi au cinéma : compression de la durée, suspension ou dilatation d’un moment. Le cinéma nous intéresse parce qu’il implique un travail de montage d’ordre sculptural. Il est « sculpture du temps » .
Tandis que le cadre de l’écran de projection est fixe, traversé par une image qui coule, le cadre de la sculpture est mouvant, fonction du déplacement et des émotions du visiteur. Dans les deux cas, c’est le kinêma, le mouvement qui articule les formes.
La scénographie se basera sur une achromie générale pour mettre en valeur la découpe des volumes. En entrant dans ce paysage nébuleux, le visiteur appréhendera l’espace de l’intérieur en découvrant des points de vue suprenants qui ouvrent sur un hors-champ, ou au contraire réactivent des images originelles chez le spectateur.
« The sculptural elements act as a barometers for reading the landscape. » *
* Richard Serra, A Picturesque Stroll around Clara-Clara
10 octobre 2012
Les détectives sauvages
Exposition du 13 au 20 octobre 2012
Un voyage, un gang, un bayou
Première saison, 10 épisodes
Vernissage le vendredi 12 octobre à 18h
avec une conférence d'Esther Girard
"Ils avaient un magnétophone, mais au moment fatidique le machin n'a rien voulu savoir. On recommence tout. Ça a duré environ une demi-heure, cette affaire, moi j'ai bu deux cafés au lait, ce sont eux qui ont payé. On voyait tout de suite qu'ils n'avaient pas l'habitude de ce genre d'histoire, je veux dire du magnéto, je veux dire l'habitude de parler de poésie devant un magnéto, je veux dire l'habitude de mettre en ordre leurs idées et de les exposer avec clarté. Bon, on a essayé deux ou trois fois encore, mais ça n'a pas marché. On a décidé que le mieux était que chacun écrive ce qu'il avait envie et qu'on rassemblerait à la fin ce que chacun avait fait."
Exposition du 13 au 20 octobre 2012
Un voyage, un gang, un bayou
Première saison, 10 épisodes
Vernissage le vendredi 12 octobre à 18h
avec une conférence d'Esther Girard
"Ils avaient un magnétophone, mais au moment fatidique le machin n'a rien voulu savoir. On recommence tout. Ça a duré environ une demi-heure, cette affaire, moi j'ai bu deux cafés au lait, ce sont eux qui ont payé. On voyait tout de suite qu'ils n'avaient pas l'habitude de ce genre d'histoire, je veux dire du magnéto, je veux dire l'habitude de parler de poésie devant un magnéto, je veux dire l'habitude de mettre en ordre leurs idées et de les exposer avec clarté. Bon, on a essayé deux ou trois fois encore, mais ça n'a pas marché. On a décidé que le mieux était que chacun écrive ce qu'il avait envie et qu'on rassemblerait à la fin ce que chacun avait fait."
(Les détectives sauvages, Roberto Bolaño)
Un projet de Hélène Deléan, Guillaume Musset, Zoé de Soumagnat et Anafaia Supico
et une proposition de
Maëla Bescond, Maëva Blandin, Corentin Canesson, Damien Le Dévédec, Sylvain Le Quéméner, Julien Monnerie et Carl Phélipot
avec le soutien de l'association NomadeMen
ouvert tous les jours
de 15h à 19h
Un projet de Hélène Deléan, Guillaume Musset, Zoé de Soumagnat et Anafaia Supico
et une proposition de
Maëla Bescond, Maëva Blandin, Corentin Canesson, Damien Le Dévédec, Sylvain Le Quéméner, Julien Monnerie et Carl Phélipot
avec le soutien de l'association NomadeMen
ouvert tous les jours
de 15h à 19h
16 septembre 2012
ISSUE BRUMEUSE
Exposition collective + Portes ouvertes:
du 21 au 30 Septembre 2012 de 15 à 20h
Vernissage le 21 Septembre à partir de 18h.
Improvisation de danse BUTÔ par Marlene JÕBSTL à 20h: " ISSUE BRUMEUSE "
" ISSUE BRUMEUSE "
Le monde à l'instant "T" duquel se situe l'exposition est en proie à de multiples crises.
Les issues brumeuses qu'offrent les œuvres dessinées et peintes de ce nouveau tandem franco-coréen-japonais vous permettent elles d'atteindre enfin le réconfort?
Est-ce qu'enfin quelque chose va aller dans le bon sens autour de nous?
C'est en partie le rôle de l'art, nous faire gagner là où l'on perd d'habitude.
Mais sous quelles formes allons nous trouver une issue et sera t elle aussi limpide que sa fonction ne l'indique?
Miki HATAKEYAMA (Japon)
" Les Chambres "
Huiles sur toiles,
2012
Le bonheur.
Le processus vers l'objectif.
Pas de compensation.
Juste l'état où l'on éprouve de la satisfaction.
La porte est déjà ouvert, mais si on ne la voit pas on ne peut pas la remarquer.
Je ne vais pas poursuivre juste une chose,
l'image va ouvre et libére vers extérieur.
C'est mon thème en ce moment.
Les gens peuvent avancer quand ils savent où se trouve la sortie (la porte, la lumière, le futur…)
on sait que même inconsciemment, même hors de la conscience le brouillard est la création de nous-mêmes.
Doyeon LEE (Corée)
" Being "
Carbone et paille
mis en scène sur le mur et le sole
2012
I experienced a moment that I felt usual thing in daily life as things that I never experience before. Among this process of experience, I see appearance of myself in nature by going beyond the narrow sight of reality and have time to get connected with infinite energy of nature. Therefore I’m trying to show my artworks through artistic creation that is based on nature .
Rie MIZUKAMI (Japon)
" 20120818-20120920 "
Pierre noire, crayon, café, savon sur papiers
2012
I feel. Their balance · · coffee stain left on the bottom of cup after drink, tissue paper, curled on my table and the books I bent to read and reread, placement of hair in the bedsheets, and the grandeur of nature, the truth.
Seeking its shape, I've drawn the shape created by the course of nature rather than create. We are eliminating the consciousness for the called form.
I feel the smell is not a theory, of instinctive beauty. At that time, its shape became only waiting to become.
Jieune PARK (Corée)
" Pendant 4h et 30minutes "
Acrylique et encre sur papier de riz
contrecollé sur bois
2012
Dans mes tableaux, il y a beaucoup d'immeubles et il n'y a personne. on ne peut pas les trouver.
quand je regarde la ville comme ça, je me sens isolée.
j'exprime une idée et un sentiment en ligne et en tache et je dessine les immeubles que j'ai regardé
Fumika TANAKA (Japon)
" Somewhere "
Encre sur papier japonais,
2012
Ma représentation de peinture est l'image une prière. Le basé sur le concept l'animisme, la mythologie et du bouddhisme avec les matériaux naturels.
Mykole GANUSAUSKAITE (Lituanie)
" Paysages: d'hivers sans neige "
Huiles sur toiles
2012
" Paysages: d'été "
en noir et blancEncres sur Papier
2012
Je suis lituanienne et je suis arrivée en France il y a 5 années de cela. Mon travail est intimement lié à la nostalgie et aussi, aux sentiments liés au manque de son pays lorsque on en est très éloigné. L'enjeu de ce travail est de revivre par réminiscences et grâce à ma propre action sur la toile, des moments du passé. Toute cette démarche me permet aujourd'hui et grâce à tout les tableaux que j'ai gardé de ressentir cette impression lointaine.
Les paysages, vides de personnages sont abstraits et stylisés.
Je cherche à rendre le spectateur membre du tableau.
Les images viennent de la campagne lituanien. Le vide, les espaces étendus, les fermes collectives ainsi que les vieilles maisons inhabitées, tous ces objets oubliés dans les champs me pénètre d'autant plus maintenant que je suis parisienne.
Je semble me tourner dans mon travail vers les ruines d'un présent proche. Mais, je vis à Paris. Tout, ici se construit et se rénove. J'ai l'impression que tous les temps ressurgissent petit à petit en moi. Ce qui m'habite c'est l'image d'un futur de l'abandon, celle des "ruines" de mon pays et qui un jour toucheront aussi Paris. Le passé et les conséquences physiques du temps sont très important pour moi. Dans mes travaux, on voit les conséquences d'actions passés.
L'abstraction de mes tableaux est due: au mélange entre des éléments provenant de ma mémoire qui s'ajoutent aux éléments trouvés en peignant et qui sont propre aux tableaux.
J'aime l'idée que le spectateur, rendu "membre pictural", peut se mouvoir psychologiquement à l'intérieur d'un espace qui varie sobrement dans sa forme et de manière plus contrastée dans les distances.
2011
Yoann PAOUNOFF (France)
" Savoir Ou Ne Pas Savoir ? "
aHuiles sur toiles
2012
Après de nombreuses expériences tout au long de ma jeune existence.
Je peux affirmer en répondant dans le même temps à Gainsbourg qu'
"aujourd'hui je sais que je ne sais pas."
J'ai toujours voulu tout savoir et maintenant dans ma peinture au moins
je ne m’embarrasserai plus de choses à savoir pour simplement peindre.
Je sais peindre mais avant je voulais savoir quoi peindre, maintenant
c'est mieux je me dis "?", et c'est agréable d'agir malgré ce "?"
que je m'amuse à surprendre.
- - - - - - - - - -
Espace des arts sans frontière
44 rue Bouret 75019 Paris
Métro 2, 5, 7bis Jaurès
Tel: 01 42 01 27 74
22 juillet 2012
Trampoline
Exposition "Trampoline" du 25 au 30 Juillet 2012
au Vernissage le 25 Juillet à partir de 18h
Le trampoline est un appareil constitué d'une toile horizontale fixée à un cadre par des ressorts sur lequel on fait des sauts et des figures acrobatiques. Sport, gymnastique acrobatique ou l'on saute sur un trampoline.
La résidence d'artistes de l'espace des arts sans frontières, a réunit ses forces lituano-franco-coréennes, autour du thème TRAMPOLINE. Les 7 artistes plasticiens qui l'ont composé, plutôt que d'illustrer ce thème littéralement, ont choisi une définition plus personnelle : subjective et poétique. Le thème TRAMPOLINE a basculé en différents concepts, en voici de brèves descriptions :
Minjoo CHO (Corée)
" trampoline " comme échappatoire directe à la pression de la réalité. Synonyme de se sauver, s'échapper.
Jeehoon HONG (Corée)
" Trampoline " synonyme de ludique, de plaisir
Hanbyul KANG(Corée)
"Trampoline" associé à l'idée de saut, prétexte pour diviser ses images en multipliant les formats qui y sont associés.
Minjeong KANG (Corée)
"Trampoline" pour voir le monde de plus haut pendant l'instant du saut. Pour le voir autrement, d'un autre point de vue.
Mykole GANUSAUSKAITE (Lituanie) et Yoann PAOUNOFF (France)
"Trampoline" comme surface, où, les regards de ces deux peintres associés, ont communiqués par rebondissements picturaux sur les toiles de projets d'images commun.
EGLANTINE L (France)
"Trampoline" au sens figuré: L'expérience gymnastique de la rencontre, un savant principe d'aller et retour vers l'inconnu, une trajectoire en apparence aléatoire qui tisse un langage de gestes, une approche opportuniste, une fréquence de transmission.
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