Sofia MARTINEZ
Musique pour une chambre à soi (création)
pour 2 guitares, accordées en 8èmes de ton
Pascale CRITON
Trans (2014 - 2016)
pour 2 guitares accordées en 12èmes de ton
Helmut LACHENMANN
Salut für Caudwell (1977)
http://
bar et soupe à 20h00, musique à 21h00
Duo Lallement Marques
Concert
Lundi 27 février 2017
21 h 00
INFUSE présente
portes/bar ouverts à 20 h 00, musique à 21 h 00
entrée 5€
Sofia MARTINEZ
Musique pour une chambre à soi (création)
pour 2 guitares accordées en 8èmes de ton
Pascale CRITON
Trans (2014 - 2016)
pour 2 guitares accordées en 12èmes de ton
Helmut LACHENMANN
Salut für Caudwell (1977)
Musique pour une chambre à soi (création) de SOFIA MARTINEZ
La pièce est née de la rencontre avec les guitaristes Estelle lallement et Filipe Marques,
qui a donné lieu à des échanges expérimentaux, notamment à Noja (Espagne).
Musique pour une chambre à soi est basée sur un glissando très lent, pour deux guitares accordées en huitièmes de ton.
Le titre de la pièce est un hommage à Virginia Woolf.
Cette oeuvre est dédiée au duo Lallement-Marques.
Sofia Martinez
Trans de PASCALE CRITON (2014 - 2016)
I - Double, II - Suspensif, III - Fluant, IV – Diagonal, V - Mobile
Trans pour deux guitares explore les possibilités d’une scordatura en 1/12e de ton.
Cette disposition de l’accord se prête à d'infimes variations de timbre et de hauteur qui renouvellent l'écriture et la sensibilité de l'instrument.
Cinq mouvements explorent des transformations liminales, faisant apparaître les couleurs d’une transitivité harmonique microtempérée, au seuil de la perception.
Autres repères, autres gestes : Trans est le fruit d’un travail en étroite collaboration avec Estelle Lallement et Filipe Marques.
Pascale Criton
Salut für Caudwell de HELMUT LACHENMANN (1977)
Helmut Lachenmann utilise, pour cette oeuvre, un passage du texte Illusion and Reality du philosophe et historien de la littérature anglais, Christopher Caudwell, marxiste tombé en février 1937, en Espagne, aux côtés des combattants républicains.
"Parce que votre liberté ne s' enracine que dans une partie de la société, elle est incomplète. Toute conscience est marquée par la société. Mais comme vous ne le savez pas, vous pensez être libre. Cette illusion que vous arborez si fièrement est le signe distinctif de votre esclavage. Vous espérez séparer la pensée de la vie afin de conserver une part de la liberté humaine. Mais la liberté n'est pas une substance que l'on peut conserver, elle est une force qui se crée à travers la lutte active avec les problèmes concrets de la vie. Il n'y a pas un "monde de l'art" qui serait neutre. Vous devez choisir entre un art qui n'est pas conscient de lui-même, qui n'est pas libre ni vrai, et un art qui connaît et exprime les conditions de sa propre existence. Nous ne cesserons de critiquer la part bourgeoise de votre art. Nous exigeons simplement de vous, que vous mettiez en accord la vie avec l'art et l'art avec la vie, afin que votre art devienne vivant." Homme prends garde ! "
Vous êtes encore séparés en deux, tant que vous ne pouvez cesser de mélanger mécaniquement les catégories usées de l'art bourgeois ou de reprendre mécaniquement les catégories d'autres domaines du prolétariat. Vous devez emprunter le difficile chemin créateur: redéfinir les lois et la technique de l'art, afin qu'il exprime le monde qui naît et représente déjà une partie de sa réalisation.
Alors nous dirons..."
Christopher Caudwell
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