29 octobre 2010
5 octobre 2010
'Après les Chambres' Juan Mendizabal
Après les Chambres
Le roi dans le palais des courants d’air
Depuis 1996, Juan Mendizabal peint Les chambres, série de peintures constituant peu à peu les différents espaces d’un palais imaginaire qui n’aurait aucun mur ou plafond droit. De ce palais ne subsiste sur la surface sensible de la toile que des plans bancals peints de couleurs différentes, qui bien que variées restent bloquées dans les tons pastel et nous mettent mal à l’aise, pour une raison obscure.
Pour l’artiste, les couleurs dont sont habillés ces espaces contribuent à créer un sentiment d’anxiété ou de malaise vis à vis de ces chambres peu accueillantes. En effet, la gamme colorée travaillée par le peintre est presque essentiellement choisie dans les tons pastel commercialisés par les marques de peinture en bâtiment les plus décoratives. En effet, Mendizabal a longtemps peint ses toiles au rouleau avec les peintures brutes de ces marques venant du rayon bricolage, mais il se tourne aujourd’hui vers d’autres types de peintures tel que la gouache ou l’huile, qu’il trouve plutôt au rayon beaux-arts.
Les peintures industrielles, il les a choisies sciemment dans les coloris pastels afin qu’ils nous renvoient aux espaces publics peints maladroitement de couleurs discordantes correspondants à l’idée qu’un conseiller municipale peut se faire de la joie douce. Ce choix tend à créer chez le spectateur un sentiment lié à l’expérience qu’il a pu avoir de ces espaces publiques. Le sentiment de malaise revient souvent chez les spectateurs de cette peinture, tant ces toiles nous ramènent vers des lieux où l’on ne va que contraint et forcé : hôpitaux, maison de retraite, hôtel des impôts. Cependant, il semblerait que cette peinture puisse aussi nous pousser vers un sentiment de bonheur diffus lié à d’autre de ces espaces tels que les écoles.
Ce palais nous est donné à voir parfois de l’intérieur, mais également de l’extérieur à travers de noir fenêtre, qui sont de l’aveu même de l’artiste une référence au parapet de La belle ferronnière de Léonard de Vinci. Ce jour aménagé dans la toile nous place en position de voyeurs de ces étranges espaces. Pour Mendizabal, cet espace impénétrable correspondrait à une salle de jeu à l’intérieur de laquelle il jouait souvent enfin, mais dont il ne garde qu’un souvenir visuel de l’avoir observé par la fenêtre depuis l’extérieur. La thèse d’une expérience originelle, ou d’un traumatisme parait bien faible, mais elle peut se justifier dans la mesure où l’art peut apparaître comme une vengeance, ou plutôt, dans le cas de Mendizabal, comme la reproduction inexacte et maladroite d’un sentiment perdu dont le souvenir idéalisé nous hante.
Antoine Lefebvre
Artiste/ éditeur
28 septembre 2010
Paysage et Dépéçage
20 septembre 2010
ELLE EST SAGE, EXPOSITION COLLECTIVE DES JEUNES ARTISTES JAPONAISES
VERNISSAGE VENDREDI 24 A PARTIR DE 18H
Les artistes
Kosakai Lie
Née en 1985 au Japon.
2010 : Étudiante à l’Université des Beaux-Arts de Musashino (Section : Pienture japonaise).
Titre : Tenez, vous ne voyez que des apparences.
Plexiglas, résine acrylique, 2009.
Je fais cette installation intitulée : « Tenez, vous ne voyez que des apparences. » dans laquelle l’on se rend compte que l’on voit quelqu’un à travers des images fragmentaires, des images qui ne sont propices et agréables que pour lui-même. Chaque fois qu’un spectateur s’aperçoit d’une image des reflets qui sont assemblée au sol au lieu de regarder l’intérieure des cadres qui sont l’orgine de ces reflets, cette œuvre s’achèvera.
MASAYA Midori
Née en 1983 à Tokyo. Vit et travaille à Paris.
2006 : diplômée à l’Université des Beaux-arts et Design de Kyoto.
Titre : The beatitudes
Costumes de mariée en location (paniers, voiles, gants, talons hauts), 2008.
En explorant le thème de la féminité, je travaille avec les objets que l’on peut trouver dans la vie quotidienne.
Dans cette œuvre, j’emploie des poupées usées. J’imagine leur personnalité et leur caractère qui seront dévoliés par le texte.
NISHIMURA Ayano
Née en 1987. Vit à Kyoto.
Étudiante à l’Université de Kyoto Seika (Faculté de Bande dessinée).
Titre : Tes souvenirs
Plâtre argileux, laine à tricoter, 2009.
Dès que ce qui fait partie de son corps s’en sépare, il arrivera un changement : ce qui était cher devient dégueulasse. Avec des cheveux qui sont destinées à jeter, j’essaie de montrer une étrangeté qui vient du sentiment altéré devant cet objet.
OGURA Yoshiko
2007.10. L'académie de Port-Royal
2001.03 Master de peinture (spécialisation peinture à huile) à l’Université des Beaux-Arts de Musashino.
Titre : Susumu (Avancer)
Acrylique sur toile, 2008.
C’est mon rêve que j’ai fait . Dans mon rêve, il y avait un espace d’un bref instant, et une image m’apparait. Tout de suite je me réveillais. Je garde toujours un crayon et un cahier à côté de mon oreiller. J’ai dessiné ce que j’ai vu. Ils flottent. Ils courent. Ils volent…..Je crois que ce sont des êtres vivants.
TAKANO Asami
Née en 1983 (à Kanagawa). Vit à Saitama.
Diplômée à l’Université des Beaux-arts de Tama (Spécialité de Peinture à l’huile) en 2007.
Titre : Labyrinthe
Pommes, encre à l’huile, 2006.
Je continue à dessiner des labyrinthes depuis mon enfance. Je les dessinais dans les coins de cahiers pour tromper de l’ennui pendant le cours de l’école. Mes labyrinthes sont infinis, n’ayant pas de sortie ; ce sont aussi des empreintes des pas que j’ai suivis.
TSURUTA Junko
Née en 1982. Vit à Chiba.
Titre : Illustration
Papier, aquarelle
Le theme que j’aborde pour cette exposition est un conte folklorique populaire au Japon : Taketori no Monogatari (Le conte du coupeur de bambou). C’est un chef d’œuvre classique riche en éléments. Pour que l’on puisse le lire aisément et facilement comme si l’on lisait un livre d’images, j’essaie d’enrichir ce conte avec illustrations et textes simples, et je lui ai donné la forme de Makimono (rouleaux peints).
YAMAMOTO Ayano
Née en 1983. Vit et travaille à Londres.
University of the Arts, Chelsea college Art and Design, BA Fine Art. 2010
Tokyo Polytechnic University, BA Image design. 2006
Titre : Quelque chose d’invisible dépasse l’espace.
Meubles brûlés, résine, 2010
Je m’exprime, sous forme de l’installation,des objets qui s’accumulent et s’attachent à un espace limité en évoquant le sentiment que les actes donnés à l’espace peuvent être qualifiés aussi bien d’infini que d’enfermement.
Je pratique l’acte de « répéter» comme moyen d’expression. Par la répétition, il occupe de plus en plus l’espace. C’est en quelque sorte une marquage de territoire. Elle est un produit dérivé d’une nature inquiètant.
Je me suis aperçu quelque chose invisible chez mes objet s et je fais éloigner ces objets sur l’axe du temps. J’ai nommé ce phénomène ‘‘silent occupation ’’ (« occupation silencieuse »).
YUKI Kiyomi
Née en 1981. Vit au Japon.
Diplômée à l’Université des Beaux-arts et Design de Tohoku (Faculté de Génie de Design ; section de Design de produits) en 2004.
Titre : Frères jaunes
Étoffe de coton, fil à broder, 2010.
J’ai fais mes études surtout sur le design de textile. Après mes études, j’ai commencé à produire des livres d’images dessinées par la broderie à la ville de Tokamachi dans le département de Niigata, une ville qui est un pays producteur de Kimono. Je participe à des expositions collectives, à des ateliers pour la lecture de livres d’images.
Pour cette exposition, J’expose un livre des images racontant l’histoire des enfants qui se rencontrent, se grandissent et quittent leur nid comme duvets de pissenlit. Les thèmes sont le « lien » et le « départ ».
8 septembre 2010
Atelier-résidence d'été, Deuxième opus
Atelier Résidence d'été de Septembre
Artistes Participant :
KOSAKAI Lie, MASAYA Midori, NISHIMURA Ayano, OGURA Yoshiko, TAKANO Asami, TSURUTA Junko, YAMAMOTO Ayano, YUKI Kiyomi
Pendant cette deuxième volet de plateforme de différents échanges et créations, Les artistes sont invités pour effectuer de divers missions : L'atelier de recherche et de création, Workshop, visite des ateliers d'artistes et de lieux d'art contemporain parisiens et une exposition collective a la fin de la résidence.
20 août 2010
9583.47 : That’s why we go out to travel
4 août 2010
Atelier-résidence d'été, Premier opus
Comme les années précédents, Atelier Résidence d'été de l'Espace des arts sans frontières a débuté avec des jeunes artistes japonnais et coréens. Durant cette période de plateforme de différents échanges et créations(1ère groupe : août 2010). Les artistes sont invités pour effectuer de divers missions : L'atelier de recherche et de création, Workshop, visite des ateliers d'artistes et de lieux d'art contemporain parisiens et une exposition collective a la fin de la résidence.
16 juillet 2010
Nous vous recommandon d'aller jeter un coup d'oeil pour cette exposition
LEE Seung Ha
"La danse de la ville"
Une ville qui danse, c’est l’image de régions de « love motels » qui fleurissent spontanément dans nos villes sud-coréennes.
Ce sont des lieux où se déversent notre surplus de tension quotidienne, et où peut s’épanouir une relation intime à l’abri de tous les jugements, voir de tous les tabous.
Love motels,
nous sommes attirés rêveurs par leurs néons appelant les noms exotiques de belles villes du monde, de reposants villages que nous ne verrons peut-être jamais.
Ici s‘offre le fantastique, le fantasme, l’érotisme de l’hyper-modernité dont les sanctuaires rutilants attirent les humains comme les lampes font danser les insectes.
La nuit n’est plus la fin du jour mais le début de tous les voyages.
Vernissage
le jeudi 22 Juillet 2010
de 18h à 21h
Exposition
du 22 Juillet au 1 Août
3 Cité Voltaire
Métro Rue des Boulets
75 011 Paris
http://45jours.blogspot.com
27 juin 2010
I Sant'Innocenti
''c'est beau de savoir que dans le monde ,
un homme grandit,
vit et travaille grace a ton aide ''
e-mail ; santinnocenti@libero.it
25 juin 2010
prolongation COREE(S)DOS a DOS
Coree(s) Dos a Dos est prolonger jusqu'a 2juillet 2010 .
attention: sur rendez vous (01 42 01 27 74)
25 juin 2010 : une conference a partir de 19h- code entree obligatoir 13 A 62
3 juin 2010
coree(s)dos a dos
Du 15 juin au 25 juin 2010
vernissage le 15 juin de 18h à 22h (obligatoire le code entre 13A62)
avec spécialités coréennes Commissariat : Alain Nogués Daphné Nan Le Sergent
performance 18:30: Min-Ji Cho
Rendez-vous périphérique : un récit chanté et dansé avec Isabelle Maurel et Zeen-Bong Son
Avec : Fabien Adam
Jémina Boraccino
Choi Dae-Jin
Chung Kwang-Hwa
Kang Su-Hyun
Daphné Nan Le Sergent
Alain Nogués
Park Chang-Seo
performance 18:30: Min-Ji Cho Rendez-vous périphérique : un récit chanté et dansé avec Isabelle Maurel et Zeen-Bong Son
Le 15 juin 2000, 55 ans après la division de la Corée, les dirigeants de la
République de la Corée (Sud) et la République Populaire Démocratique
de Corée (Nord), Kim Dae-Jung et Kim Jong-Il, se rencontraient dans
la perpective hisorique d’amorcer une réunification entre les deux pays.
Aujourd’hui, la siuation semble figée et la frontière entre les deux Corée
rese le signe osensible de la signature d’un armisice qui ne s’es jamais
transformé en paix. La Guerre Froide n’es pas tout à fai terminée, semble-
t-il, en Corée.
Regarder encore de nos jours cette frontière, c’es la connaire comme
faisant partie d’un diposiif miliaire tout autant que tourisique. C’es
chercher à comprendre comment,dans le même epace,sont imbriquées deux
modaliés du voir, la surveillance panoptique des armées qui se place dans
une permanence du danger avec la curiosié des visieurs internationaux à qui
on présente la frontière sous l’éclairage de la volonté d’une réunification, la
faisant presque apparaire comme monument.
Le temps y es présent comme à rebours ou plutôt solidifié. A la
frontière coexisent le passé d’une mémoire - celle de la guerre de Corée -, le
moment présent des affrontements tenus à l’arrêt par l’armisice, et un futur
à l’issue consamment reportée. D’un point de vue anthropologque, il n’y
a de telles formes a-chroniques du temps que dans les pratiques religieuses.
C’es pourquoi nous avons cherché à proposer plusieurs points de vue
aux pectateurs de l’exposiion: d’une part, des ouvertures documentaires
sur la frontière (Alain Nogués), sur le chamanisme (Jemina Boraccino), sur
le riuel funéraire (Kang Su-Hyun) et sur le protesantisme (Fabien Adam)
en Corée; de l’autre un quesionnement sur la limie avec la mise en exergue
de processus psychiques et formels ainsi que de leur gel (précuiés des
sculptures-paysages de Chung Kwang-Hwa, formes entre les idées de limie et
d’intervalle de Park Cheong-So, formalisation plasique et conceptualisation
des symboles de la frontière par Choi Dae-Jin, réflexion sur la proximié de
la frontière et de l’image, toute deux pensées comme signe d’une absence par
Daphné Nan Le Sergent).
danse BUTO par Marlene Jobstl
20 mai 2010
MAUVAIS GENRE
enseignante a Universite Paris 1 - Pantheon - Sorbonne
et ses jeunes artistes en Arts Plastiques et Sciences de l'Art :
Jenny Augusto
Marion Blanchard
Audiane Cojean
Julien Comte-Gaz
Pierre Demin
Julien Flotte
Laura Guillermou
Aurea Jabeur
Wilson LePersonnic
Coline Parizot
Camille Raimbault
Vernissage et performance de Jenny Augusto le 26 mai 2010, de 18h a 21h30 .
l'exposition se poursuivra jusqu'au 28 mai 2010 , de 15h a 19h.
Cette exposition donne à voir l’aboutissement de diverses recherches tant plastiques que théoriques effectuées par des étudiants en Arts Plastiques dans le cadre du cours de Sirine Fattouh à l’université de Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Durant un semestre, les étudiants ont travaillé et ont questionné plusieurs sujets : dont comme la fragilité, la métamorphose, la sensation et ou la mémoire. Ils ont cherché à traduire leurs réflexions par le biais de divers dispositifs et médiums comme la photographie, la vidéo, la performance ou l’installation.
Plusieurs œuvres interrogent le rapport au corps, où celui-ci devient une surface d’inscription ou de marquage. Le corps se présente comme un outil d’expérimentation pour les artistes. Peindre, mouler, écrire, marquer, coller des objets sur son propre corps ou celui d’un autre, sont quelques unes des méthodes mises en place pour détourner le corps de ses fonctions. En cherchant à s’approprier le corps comme objet artistique, les étudiants artistes éliminent toute forme de distanciation ou de sacralisation entre leur corps et l’œuvre d’art. Mais cela s’est fait par différents degrés puisqu’ils ont d’abord cherché à s’approprier leur propre corps avant d’en faire un usage artistique. Ces questionnements nous les connaissons bien, puisqu’ils sont les fondements même des théories des artistes du Body Art.
L’exposition « Mauvais Genre » est également une ouverture vers diverses expériences sensorielles et esthétiques. Dans Douce Nuit, le spectateur est justement invité à pénétrer l’une des œuvres, à s’extraire du temps pour vivre l’expérience d’un monde désenchanté , celui créé par le jeune artiste.
Ailleurs, une sculpture éphémère en spaghettis, installée dans un espace public, interroge le passant et enregistre son regard.La sculpture éphémère heurte leur regard et leurs interrogations. L’emplacement du dispositif dans un espace de circulation, oblige ces derniers à ne s’arrêter que quelques instants au risque de troubler la forte circulation. La vidéo qui en résulte donne à voir la réaction des passants : alors que certains cherchent à éviter la sculpture, d’autres se baissent pour la regarder…
Suivant un questionnement parallèle sur l’éphémère et le périssable, une série photographique donne à voir une composition géométrique aléatoire de différentes couleurs, soit la désagrégation d’un agencement composé de divers aliments qui se rétractent et se transforment avec le temps.
Deux étudiantes de première année performent dans la rue et récoltent les différentes réactions des passants. L’œuvre finale est une installation dans laquelle elles nous livrent leurs témoignages à travers des photographies, des textes et plusieurs objets installés dans l’espace d’exposition.
Ligne est une photographie qui témoigne du passage et de l’intervention de l’étudiante artiste dans un paysage au pied d’une falaise. Ici ce n’est plus le Carré blanc sur fond blanc de Malevitch, mais un carré blanc sur fond rocheux creusé par les mains de l’artiste. Signature de l’artiste, farce ou image poétique, le spectateur décidera par lui-même.
Cette exposition cherche à rendre compte de la qualité des travaux réalisés durant ce semestre et invite les spectateurs à s’interroger sur les différentes représentations mises en place par les étudiants et leur impact sur notre vie quotidienne.
Texte de Sirine Fattouh sur l’exposition « Mauvais Genre »
22 avril 2010
DE - SYNCHROSATION
a le plaisir de vous inviter a l'exposition
du 4 mai au 17 mai 2010
DE - SYNCHRONISATION
Performance DE - SATELLITUAL
et VERNISSAGE
le 4mai 2010 a 19h
***** finnissage 17 mai a 19h
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Artistes Presentes :
Cecile Bruzac
YoungJoo Cho
Viriya Chotpanyavisut
David Fank
Sandrine Lavarenne
JK Lee
Alice Pereira
Nicolas Ramel
JunHee Shim
remerciements a Aurore Rocher
6 avril 2010
Bonjour,
Nous avons la joie de vous annoncer la création du collectif L'Oeil Perché.
Ce collectif réunit plasticiens, vidéastes, auteurs et musiciens autour du
thème "Toi et Moi" qu'ils développeront, par le biais de leurs propres
medias,
lors d'un grand vernissage le vendredi 23 et le samedi 24 avril 2010 à
l'Espace des Arts Sans Frontières, Une galerie d'art située à Paris, dans le
19ème, près du Canal de l'Ourcq.
ENTREE LIBRE
En outre, les artistes organiseront une rencontre publique où vous pourrez
acheter leurs œuvres, le samedi 24 avril à partir de 17 h.
Tous les details concernant ces deux journées culturelles sont précisés sur
le flyer joint à ce message.
"Toi et Moi" vu et interprété par le collectif L'Oeil Perche, vendredi 23
avril à partir de 19 h et samedi 24 avril de 17h à 21h.
30 mars 2010
Entre Deux
YangHoun No , Isabelle Vicherat
exposition du 08 avril - 20 avril 2010 (sauf le 12.13.14avril)
vernissage le 08 avril de 18h - 21h
Mon travail, de manière générale, évoque les frontières que l’on crée en
nous-même et/ou entre nous.
Des frontières comme des
zones de séparation, de délimitation ou/et d’échanges, de transmissions.
Des terrains de tensions, parfois de conflits, entre résistance et désir.
C’est par le rapport gestuel du corps à l’objet et la représentation
presque toujours morcelée du corps, que je propose un langage qui
retranscrit parfois ironiquement des comportements relationnels ou
encore des tensions intérieures.
Ainsi, à travers mes vidéos
(dont certaines, présentées sur support papier noir, s’offrent comme
des tableaux en mouvement),
je mets en scène des situations allégoriques
qui ont pour but non pas d’imposer des idées
mais d’étudier des caractéristiques de la nature humaine.
YangHoun NO - http://artintoart.com/
Isabelle VICHERAT - isabelle.vicherat@hotmail.com
comissaire d'exposition Jisun SON
15 mars 2010
Gaetan SCOLLO / Costea De La Reghin
9 mars 2010
I D E A S== italo+dong-jun+emmanuel+akane+suo yuan
vernissage jeudi 11 mars 2010 à 19 h
improvisation au piano par Dong-Jun d'après les œuvres à 20 h
du 9 au 19 mars 2010 de 15 h à 19 h
44 rue Bourret 75019 M° Jaurès - 01 42 01 27 74 - code entrée 13A62
Improvisations autour d’IDEAS
Le jeudi 11 mars 2010 à 20 h
Dong-Jun KIM / piano
1 ère Gnossienne, Lent
1 ère Improvisation d’après l’œuvre d’Italo Guarneri
2 ème Gnossienne, Avec étonnement
2 ème Improvisation d’après l’œuvre de Dong-Jun KIM
3 ème Gnossienne, Lent
3 ème Improvisation d’après l’œuvre d’Emmauel Harel
4 ème Gnossienne, Lent
4 ème Improvisation d’après l’œuvre d’Akane Futastugi
5 ème Gnossienne, Modéré
5 ème Improvisation d’après l’œuvre d’Suo yuan Wang
6 ème Gnossienne, Avec conviction et avec une tristesse rigoureuse
Les 6 Gnossiennes sont écrit par M. Erik Satie.
libre participation aux frais
Emmanuel Harel : Mes tableaux portent souvent des traces de voyages
Parfois ils se ressentent comme des poèmes
Quelquefois ils ne sont rien que des peintures.
Suo Yuan Wang : Au fil du temps, je me sens dans la peau d’un errant, d’un explorateur de la matière, d’un expérimentateur des possibilités de celle–ci ;
vivant perpétuellement dans l’incertitude et devant relever des défis qui se posent sans cesse à lui.
C’est un voyage solitaire mais palpitant, qui me laisse aussi souvent perplexe qu’emplit d’espoirs …, avancer toujours, ne jamais m’arrêter, ni me contenter du peu, voir grand, voir loin, et aller au bout de ce désir !
L’art sous ses diverses formes m’offre un lieu où je réfléchis objectivement et sans contrainte.
C’est un langage étrange et merveilleux qui me transporte loin des banalités du quotidien et qui me pousse au dépassement de moi.
Les débuts sont modestes mais la persévérance et la patience accompagnent mes actions dans cette quête de quintessence de la vie….
22 février 2010
Hugo Barroso
Exposition du 3 au 6 Mars 2010
Vernissage Mardi 2 Mars de 18h à 21h
Nature Humaine est une oeuvre qui permet aux spectateurs de se plonger dans une série d'allégories ayant pour thème la forêt tropicale. Le spectateur peut se plonger ainsi dans un groupe d'animaux-fantômes, s'en approcher, les examiner et les écouter. Le résultat est un ensemble virtuel et étonnant en trois dimensions, construit sans l'utilisation d'ordinateurs.
Le 12 Janvier 1978, un décret présidentiel a établi comme réserve écologique une partie du centre de la forêt Lacandone au Mexique. Toutefois, le processus de déforestation et d'appauvrissement du sol fertile persiste, à cause de l’augmentation du bétail et de l’agriculture intensive, ainsi que de la recherche de pétrole. Il existe plusieurs institutions publiques et civiles qui s'efforcent de lutter contre cela, mais la déforestation est devenue un problème sans contrôle.
Un problème habituel
Au cœur de ce phénomène, il se développe donc une espèce d'accord tacite: l'idée que nous ne pouvons rien faire, juste attendre le jour où la forêt disparaîtra.
Nature Humaine est une tentative de poursuivre cette affaire, d'insister sur un point qui devrait être clair pour tout le monde : la Forêt Lacandone et ses animaux sont encore vivants et ils sont irremplaçables. Ce projet consiste à recréer dans une chambre l'écosystème de la forêt par un environnement virtuel stéréoscopique. Une technologie propre et très simple qui ne nécessite pas l’intervention d’ordinateurs.
D'ailleurs, des lunettes 3D seront prêtées aux visiteurs afin de découvrir l'oeuvre de Barroso de manière ludique".
Artiste : Hugo BARROSO
Artiste plasticien spécialisé en nouveaux média visuels.
D’origine mexicaine, Barroso a travaillé conjointement sur divers moyens contemporains artistiques comme la vidéo, la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Son travail inclut des écrits sur l’histoire de l’art et la réalité virtuelle. Il habite actuellement à Paris et suit des études de Master en Art contemporain et nouveaux médias.
Site web: http://www.hugobarroso.com/
Commissaire d’exposition : Ji-hyun PARK ( jpark0503@gmail.com).
Galerie : Espace des arts sans frontiéres, 44 rue Bouret 75019 Paris,
Tel : 01 42 01 27 74Métro Jaurés / Stalingrad (ligne 2, 5 ou 7) ou Métro Bolivar (ligne 7bis)
Bus: 26 et 48
17 février 2010
16 février 2010
Ça m'étonne...
musique : Alexandre Authelain (clarinette et saxophone)
durée : 30min
photo: Yann Sevrin
dance : Sachiko Ishikawa, Thierry Castel
chorégraphie : Thierry Castel
durée : 20min
Un matin je me suis éveillé à ce qui pour moi fut un songe.
Des forces obscures de la terre s'élève une brume, état liquide en suspension, posé à même l'espace de nos corps en rêve,
Quel est cette magie du corps qui fascine nos vies, pour se figer peut être dans une image cristallisant un feu de paillettes.
Les yeux poudrés,Nous sommes parti, de l'univers merveilleux où, en état d'apesanteur évoluent les méduses, retrouver cette perception liquide du corps.
Thierry Castel : Né à Paris. Après des études musicales et avoir reçu l’enseignement d’Étienne Decroux, il s’intéresse particulièrement à l’Asie, et puis au Japon où sa sensibilité s’accorde. Il rencontre la danse Butoh avec Sumako Koseki ; en 1992 danse à Tokyo sous l’égide de Tetsuro Fukuhara, suit les enseignements de Masaki Iwana, Shiro Daimon, Ushio Amagatsu ; Par ailleurs il a une riche expérience dans le domaine des arts vivants.
Sachiko Ishikawa : Née et grandie au Japon près de Tokyo. Elle débute sa pratique artistique sur scène en temps qu’actrice. Elle commence le Butoh en 1992 avec Tetsuro Fukuhara, plus tard avec Kazuo Ohno et Yoshito Ohno. Elle suivit aussi Masaki Iwana, Atsushi Takenouchi, Toru Iwashita (Sankaijuku), etc. Ses propres créations en solo ou en duo ou en petite groupe sont présentées en France, Angleterre, Autriche, Espagne, et au Japon. Elle vit en France depuis 2005.
Ses pièces : “Après le Rêve”, “Arazaram”, etc.
Improvisation "Avant que les Brumes de l'Automne se Disso
dance : Marianela Leon Ruiz
musique : Claude Parle (accordéon)
durée : 20min
Marianela León (danse butô) et Claude Parle (accordéon) jouent soigneusement sur le temps et l'espace comment peuvent-ils s'égarer bien qu'il soient aussi clairs car ils éclairent.
Marianela Leon : Dabseuse errante. Avec une formation aux Beaux arts, elle suit aussi des cours de danse (contemporaine, etc.) à partir de 1999. En 2003 elle rencontre M.Iwana et tout à coup elle résolut de consacrer sa vie à la danse. Effectivement elle na pas cesé de travailler avec lui. Elle se produit sur les routes d'Europe, la tête humide de rosée comme Don Quichotte, pour ressusciter l'éclat de la danse aux coeurs tourmentés et chagrins.
Claude Parle : Né en 1947 à Sens (Yonne).Etudes d'accordéon classique, coupe d'Europe 64. Travaille ensuite avec de nombreux musiciens de Jazz(JF Jenny Clarke, Don Cherry, Rudiger Karl, Jac Berrocal...). Travaille avec des plasticiens (Biaggio Pancino, Michel Potage ...).Conservatoire de Nanterre en Electroacoustique(Classe de Philippe Leroux/ jean Luc Hervé). Participe aux “analyses croisées“ INA/GRM.Rencontre avec la danse Buto comme danseur puis travaille comme musicien(Masaki Iwana, Toru Iwashita [Sankai Juku], Atsushi Takenutshi, ...)Travaille aussi avec des musiciens contemporains(Daniel Kientzy, Yoko Miura, Silvia Tarozzi, Cyprien Bussolini ...). Des musiciens de Jazz (Jean luc Petit, Mathias Ponthévia, Bruno Laurent).Des poètes, des écrivains, des montreurs d'ours, des affameurs de crocodiles ...Pratique le VTT et aime les bières Belges ...
corps : Yumi Fujitani
image : Sabrina Montiel - Sotoson : Peter Reinders
durée : 45min
photo : Nicolas Rongier
Yumi Fujitani et Sabrina Montiel- Soto, Peter Reinders cherche leur ésthétique, Yumi danse sur la frontière entre la conscience et l'inconscience, 3 artistes vient à chaque instant, La danse va et vient avec l'image et le son.Yumi désire l'image et l'image et l'image....elle assimile les rêves.Le corps transforme de la peau et de la chair....de la respiration, de la cellule, l'image..c'est le corps.....l'image est la pensée du corps.... Yumi Fujitani : Danseuse et chorégraphe. Elle est née en 1962 au Japon, en 1985 avec la compagnie Ariadone qu'elle a donné son premier spectacle de butô en France, En 1995, elle a quitté la compagnie. Le butô était alors plus répandu en France qu'au Japon, et elle a commencé à travailler seule, à Paris et en France. Depuis lors, elle participe à de nombreux spectacles et performances et enseigne régulièrement. Elle propose un stage par mois où elle transmet un butô d'aujourd'hui à Paris:
danse : Yuko Ota
durée : 40min
photo : Monika Cichocka
Improvisation dans la couche des temps du lieu, de la ville, des êtres humains, des êtres... et de moi-même...
Yuko Ota : Née à Fukuoka (Japon), elle performe et anime le stage de butô voyageant en Europe (France, Italie, Pologne, Espagne, Allemagne...), aux Etats-Unis et au Japon après avoir étudié le butô principalement auprès d’Atsushi Takenouchi depuis 1999 mais aussi de Yoshito Ohno, Tenko Ima, Akiko Motofuji, Toru Iwashita... et travaille toujours avec A.Takenouchi pour ses spectacles et stage. Parallelement, elle fait partie de la compagnie Les Transe-Mutants des arts interdisciplinaires et multinationales.
Ses pièces: Layers: improvisation en contact des histoires des êtres humanes et des histoires d’un endroit où elle danse; les enfants perdus - who killed the inner child? : création en 2009, 10eme Festival Butô à Paris; PermaDream: création en 2010. http://millenary-euphoria.net/
Lieu: Espace des Arts Sans Frontières 44 rue Bouret 75019 Paris M°2,5,7b Jaurès code d'entrée: 20A76 rez de chaussez fond de cour Frais de participation: 10euros ou 7euros, 20euros ou 15euros/3 soirées Contact: 01 42 01 27 74 (EASF) http://www.easf.fr/
(Attention ! L’horaire est différent que les autres soirées)
''Regarder le Ciel - sola wo miagete''
Maki Watanabé
durée : 30min
photo: Yann Sevrin
J'aimerais courrir en te regardant.
Maki Watanabé : Après une formation en danse moderne et jazz, la rencontre avec le danseur de buto Kazuo OHNO la mène au monde de la danse butô. Elle est installée à Paris depuis 1998 et donne de nombreuses solos performances improvisées et expérimentales ainsi que ses créations en solo. Parallèlement elle interprète des pièces de chorégraphes comme Gyohei ZAITSU, Naomi MUTHO, Masaki IWANA, Marie Kazue, e.t.c...et collabore avec des musiciens, et des vidéastes, réalisateurs, plasticiens.
Ses créations récentes ; ‘’ Un battement d’un papillon’’(2002), ‘’ Le moment de récolter( 2003), ‘’ Rouler au vent’’( 2004), ‘’ Veine silencieuse’’(2006), '' Enfant-loup(2007), '' I wonder ", " Un chat mort me nourrit''(2009) e.t.c...
Improvisation"Graines de Neige"
Lucie Betz
durée : 20min
Collectes de paysages miniatures, en hivers. Lucie Betz : Artiste/ Performeuse. Vit á Freiburg en Allemagne depuis 2006. Diplômée des Beaux-Arts de Paris (Peinture, Installation), elle rencontre la danse Butoh en 2002 avec A.Takenouchi, M.Iwana, L.C. Baril. Elle a suivit une initiation chamanique (Cérémonies de Quête de vision et Danse de Priére) de 4 années et travaille depuis, sur la forme de danse rituelle auprés de M.Wider. Elle crée ses solos et propose des stages de travail sur la performance.http://luciebetz-dance.blogspot.com/
"Hart-no-Have"
Carey Jeffries
durée : 25min
création : 2005/10
Une femme/poupée, abandonnée, danse en état de choc son émotion muée par la déception, au point du mourir, malgré sa souffrance, ce voyage douloureux lui donne une étrange beauté – et une nouvelle force de vie.
Regard sur l’attachement sentimental aux relations conflictuelles, mais aussi interrogation quand à notre intarissable désir et espoir d’idéal malgré la différencede nos réalités.
Carey Jeffries : Diplomée aux Arts Plastiques à Londres, s'est consacrée à des études et recherches chorégraphiques, de 1990 a 1997 à travers le drap suspendu - danse aérienne, et essentiellement autour de la danse Buto (Min Tanaka, Masaki Iwana, Tetsuro Fukuhara, Sumako Koseki et Carlotta Ikeda)en Europe et au Japon. Depuis 2000 pratique le Contact Improvisation et la Composition Instantanée ayant etudié avec Yann Lheureux, Claire Filmon, Kirstie Simpson et Daniel Lepkoff, Nancy Stark Smith.
Egalement formée au Yoga - Ashtanga Vinyasa (Gerard Arnaud, Yvon Lebbihi) et au Kalarippayatt en Inde, et Thai yoga massage en Thailand. Yoga-a-deux/Acro yoga.
Enseigne le Buto, le Contact Improvisation et le Yoga.
Ses collaborations créatives, qui incluent plus de 20 solos, continuent avec dautres danseurs, comédiens, vidéastes et musiciens en développant son propre travail de Deep Contact ,une synthese de ses experiences de danse et de travail corporel.
Exposition des dessins par Carey Jeffries de danse Butoh 1990-2005
aussi aura lieu pendant les soirées.
Lieu: Espace des Arts Sans Frontières 44 rue Bouret 75019 Paris
M°2,5,7b Jaurès code d'entrée: 20A76
rez de chaussez fond de cour
Frais de participation: 10euros ou 7euros, 20euros ou 15euros/3 soirées
Contact: 01 42 01 27 74 (EASF) http://www.easf.fr/